Attentat de Grand-Bassam : deux militaires ivoiriens suspectés et arrêtés

by Amani Georges

Quatre mois jour pour jour après l’attentat terroriste perpétré dans la ville de Grand Bassam, le commissaire du gouvernement vient de faire une révélation pour le moins inattendue. Ange Kessy a annoncé ce mercredi 13 juillet l’arrestation de deux militaires ivoiriens dans le cadre de l’enquête sur l’attaque meurtrière de la cité balnéaire en mars dernier. Les deux hommes en tenue sont suspectés d’avoir eu des échanges avec les djihadistes, peu de temps avant que ceux-ci ne mettent à exécution leur plan funeste.

Nouveau revirement dans l’enquête sur l’attaque de la cité balnéaire

Un peu plus d’une semaine après la tragédie du 13 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient annoncé l’arrestation en Côte d’Ivoire de 15 personnes en lien avec le terrible attentat de Grand-Bassam. Quelques jours avant, ce sont quatre complices des djihadistes impliqués dans l’attaque qui avaient été mis aux arrêts. Et ce 13 juillet, c’est-à-dire 4 mois après la tragédie, de nouvelles têtes sont encore tombées, mais pas n’importe lesquelles. L’actualité ivoirienne est dominée par cet important communiqué du Commissaire du gouvernement en Côte d’Ivoire. Dans son annonce, Ange Kessi révèle que deux militaires ivoiriens suspectés de liens avec les terroristes viennent d’être été arrêtés dans le cadre l’enquête qui avait été ouverte suite actes de terrorismes perpétrés sur le sol ivoirien : « On leur reproche d’avoir cohabité avec ces personnes, d’avoir échangé avec le chauffeur (du commando djihadiste) », a affirmé le procureur militaire ivoirien. Pour l’heure, les deux hommes sont aux mains de la justice ivoirienne qui décidera très prochainement de leur sort.

Deux militaires qui auraient pu éviter l’attentat de Grand Bassam

Alors que la cité balnéaire attend toujours ses visiteurs et ses nombreux touristes après l’attentat du 13 mars, l’enquête qui a déjà fait tomber plus de 80 individus suspectés d’avoir participé à l’attaque se poursuit avec son lot de révélations fracassantes. Selon le Commissaire du gouvernement, les deux militaires ivoiriens écroués par la justice auraient pu éviter à la Côte d’Ivoire cette tragédie qu’elle a vécue il y’a de cela 4 mois jour pour jour : « C’est une grave erreur, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leur chef pour qu’on prévienne ces attentats », explique Ange Kessi. L’intervention des deux hommes en tenue dont l’identité n’a pas été révélée, aurait pu être salvatrice et épargner à la Côte d’Ivoire ce bain de sang, à en juger par les propos du procureur militaire ivoirien. Toutefois, le commissaire précise clairement que les deux éléments épinglés ne sont nullement mis en examen pour ‘‘complicité’’ avérée avec les djihadistes, mais les auraient plutôt rencontré avant leur forfait.
A votre avis internautes, quelle serait la sanction idéale que pourrait infliger la justice ivoirienne à ces deux militaires ?

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