En Côte d’Ivoire, le chef de protocole de Guillaume est entendu ce vendredi dans le cadre de l’enquête sur la supposée cache d’armes découverte dans sa résidence de Bouaké. Koné Kamaraté Souleymane a reçu une convocation à se présenter ce 26 mai à 10h00 à la brigade de recherche de la gendarmerie de la commune de Plateau pour donner sa version des faits sur cette compromettante affaire de cache d’armes pendant récente mutinerie à Bouaké. En dépit de la difficile période qu’il traverse avec le décès de son frère survenu cette semaine, Soul to Soul a reçu la visite de deux gendarmes à son lieu de résidence à Cocody Angré. Une convocation signée des mains du capitaine Essey Ekra Frédéric, commandant de la section Recherches de la dite brigade, a été remise Koné Kamaraté Souleymane. Pendant la grogne militaire qui secoué la Côte d’Ivoire mi-mai, quelques mutins avaient fait une descente dans la résidence du chef de protocole de Soro à Bouaké, une résidence où vivait sa mère. Les militaires sont alors tombés sur de nombreuses caisses d’armes dont certaines auraient été emportées au passage. Une enquête a immédiatement été ouverte pour élucider cette affaire qui pourrait dans une moindre mesure porter atteinte à l’image du président de l’Assemblée Nationale.
Le chef de protocole de Soro face à l’épreuve de la vérité
Appelant les uns et les autres à observer la plus grande prudence sur cette affaire de cache d’armes qui aurait été découverte au domicile de son chef de protocole à Bouaké, Guillaume Soro a sommé son collaborateur « de dire sur l’honneur et sur sa conscience ce qu’il sait pour contribuer à aider les enquêteurs à conduire ce dossier ». Avec cette convocation à se présenter à la brigade de gendarmerie ce vendredi, les explications données par Koné Kamaraté Souleymane permettront de faire avancer l’enquête sur cette supposée cache d’armes découverte à Bouaké dans une résidence portant son nom. Depuis l’ouverture de l’enquête sur ce dossier il y a quelques jours, Soul to Soul qui était resté silencieux sur le sujet jusque-là brise enfin le silence aujourd’hui à la brigade de gendarmerie de la commune de Plateau. Du côté des autorités ivoiriennes, aucun détail n’a pour l’instant encore filtré sur l’état d’avancement de l’enquête. Si les conclusions établissent sa culpabilité, le chef de protocole de Guillaume Soro risque une peine d’emprisonnement « allant de 10 à 20 ans » suivant l’application des articles 3, 5, 13 et 14 de la loi n°98-749 du 23 décembre 1998 portant répression des infractions à la réglementation sur certaines munitions et substances explosives. Soul to Soul s’expose aussi à « une amende de 5 000 000 à 10 000 000 de francs CFA ».