Une quarantaine de juges et magistrats des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont en formation depuis lundi à Lomé dans le cadre d’un programme de conservation et de protection de la faune et de la flore sauvages.
Ce programme vise à améliorer la capacité des pays africains à réprimer les trafics néfastes à la faune et les infractions connexes en appliquant les meilleurs pratiques et en optimisant l’utilisation des outils de détection et de répression disponibles.
« Cet atelier renforcera nos capacités contre ceux que nous pouvons qualifier de prédateurs des espèces sauvages menacées de disparition, couplés avec ceux qui font une exploitation illégale des ressources naturelles que sont nos forêts et nos eaux », a déclaré Pius Agbétomey, le ministre togolais de la Justice, à l’ouverture de la rencontre.
Paul Brice Helley Ondo, magistrat gabonais participant à la formation, a salué l’initiative qui permet aux magistrats des différents pays d’Afrique de se mettre ensemble pour des actions efficaces.
« Nous sommes partis d’une position où chacun faisait des efforts individuellement mais de manières isolée, à une approche qui nous parait plus efficace aujourd’hui, il s’agit de la mutualisation des politiques et de moyens de lutte. Il faut remercier les Nations Unis qui, à travers ses organes spécialisés, nous a permis de nous fédérer et de fédérer l’approche que nous avons en commun de cette lutte », a confié à APA Paul Brice Helley Ondo.
La formation de cinq jours est assurée par des instructeurs du gouvernement américain ainsi que des experts africains.
« Cet atelier est une occasion pour approfondir vos connaissances et de partager des expériences en matière de poursuite et de lutte contre les trafics illicites de la faune. Il ne fait point de doute que vous serez outillés pour combattre ce fléau et vaincre les criminels », a déclaré aux participants André Johnson, ministre togolais de l’Environnement.
« Seules des actions concertées et efficaces peuvent aider à réduire considérablement les actes hostiles à l’environnement », a encore dit le ministre.
Source : NT/od/APA