Depuis l’arrivée de Donald Trump à la maison blanche, la politique internationale semble avoir nettement pris une tournure mélodramatique.
Les Etats Unis paraissent plus que jamais résolus à en découdre avec les pays qu’ils qualifient de « voyous ». Dernier épisode les menaces d’attaques à l’encontre de la Corée du Nord. Le vice-président Mike Pence en Corée du sud ce matin a réitéré les menaces d’intervention américaines. L’humanité est-elle au bord d’une autre guerre mondiale ?
Une rupture franche entre la politique d’Obama et celle de Donald Trump
Élu président des Etats Unis le 9 novembre 2016 puis investi à la Maison blanche le 20 janvier 2017, Donald Trump avait paru aux yeux du monde entier comme le président de la rupture d’avec la politique traditionnelle américaine. Ses diatribes enflammées contre la politique étrangère américaine avait fait des sympathies mais aussi des détracteurs. Trois mois après les observateurs semblent être pris au dépourvu par le virage à 360° pris par l’administration Trump. Première surprise son intervention en Syrie la semaine dernière avec une frappe sur les positions de l’Armée régulière accusée d’avoir utilisé du gaz sarin sur des populations civiles. La collusion redoutée avec la Russie de Poutine semble avoir volé en éclat.
La frappe en Syrie pourrait avoir été un coup de semonce en accord avec la Russie
Le lendemain de la frappe c’est-à-dire le vendredi 7 mars, au Conseil de Sécurité de l’Onu les USA se justifient et brandissent, par l’intermédiaire de Samantha Power représentante des USA à l’Onu, des photographies de victimes comme preuve de l’attaque. De son côté la Russie, par la voie de Vitali Tchourkine, demande des preuves évidentes de l’accusation américaine. Quoiqu’il en soit des observateurs pensent que les USA se sont trop vite précipités mais ceux-ci affirment avoir donné un avertissement au régime syrien accusé depuis des années d’utiliser des armes chimiques contre son peuple.
L’éternel cas nord-coréen refait surface avec plus d’inquiétudes
Le 09 avril, deux jours après les frappes syriennes et suite à un nouveau tir de missiles de Pyongyang, les Etats Unis lancent à l’assaut des côtes nord coréennes le porte-avions Carl Vinson et sa flotte, composée de deux missiles et de croiseurs. Positionnement qui se veut intimidant mais auquel la Corée du Nord répond avec la parade militaire du 15 avril dernier. Le petit Etat communiste (du moins par sa superficie) défie plusieurs années la communauté internationale à propos de son programme nucléaire. Les USA qui affirment en avoir assez que le petit Etat communiste les narguent, passeront ils à l’action ?
La menace nucléaire et le jeu des alliances destructrices pourraient tempérer les ardeurs
Hier le Japon et la Corée du Nord se sont dits prêts à mener la guerre contre la Corée du Nord si besoin en était. Quant à la Chine voisine, elle joue le jeu du médiateur pour désamorcer la bombe mais elle prévient Pyongyang qu’elle est prête à toute éventualité. La Russie de son côté n’a pas encore tenu de discours officiels hormis la condamnation au Conseil de Sécurité. De l’avis général des analystes, la tension retombera du fait des conséquences désastreuses qui pourraient survenir dans la région, pis dans le monde entier.
Le monde et l’Afrique en particulier retiennent leur souffle
Les deux premières guerres mondiales sont encore en mémoire et même si les nouvelles générations africaines n’ont rien vécu de tout cela, elles s’en inquiètent. Une grande catastrophe menace l’humanité. Empêtrés dans des crises internes, les Africains sont forcés d’avoir les yeux rivés sur les manœuvres des grandes puissances que la sagesse africaine appelle à la retenue. Quand les éléphants se battent toute la forêt en tremble dit on en Afrique. Les opinions populaires espèrent que les intimidations ne sont qu’un gros poisson d’avril.