L’imam Olivier Mohamed l’on s’en souvient encore a fait un passage plus que remarquable à l’émission C’MIDI sur la RTI, la chaine de télévision nationale de Côte d’ivoire.
Parlant en Nouchi sur le plateau, dévoilant ses frasques dans la peau d’un bandit de grand chemin, il avait su toucher le public ivoirien au-delà des religions, mais surtout il a su interpeller ceux qu’on appelle les « enfants en conflits avec la loi», en langage ivoirien les « bras môgô ».
L’imam Olivier Mohamed depuis son apparition à C’MIDI sur la RTI, file un certain buzz qui le fait passer de medias en medias pour des interviews. Au fil de ses entrevues le prédicateur islamique parle un peu trop et se prononce sur certaines questions qui provoquent hilarité et désapprobation au sein de la communauté web.
L’imam Olivier Mohamed depuis son apparition à C’MIDI sur la RTI, file un certain buzz qui le fait passer de medias en medias pour des interviews. Au fil de ses entrevues le prédicateur islamique parle un peu trop et se prononce sur certaines questions qui provoquent hilarité et désapprobation au sein de la communauté web.
L’histoire du bandit de grand chemin avec l’islam
L’Imam Olivier Mohamed, à l’état civil Olivier Mahan Kouhon, est un prédicateur au parcours exceptionnel. Orphelin de père, il a passé son enfance et sa prime jeunesse avec sa mère qui, selon ses mots, a beaucoup souffert de son banditisme. Son surnom dans la rue c’était Over la dose pour souligner sa passion pour l‘overdose à l’époque de ses frasques. Dans les années 90 il menait un banditisme de grand chemin et une vie de braqueur qui l’a plusieurs fois conduit en prison, même à l’intérieur du pays. Mais les voix de Dieu sont impénétrables, dit-on, car Over la dose l’homme au cœur endurci s’est laissé ramollir par des prêcheurs islamiques qui l’ont rencontré, assidument, à San Pedro puis à Daloa. Et, au bout d’une nuit de révélation divine dans une mosquée de cette dernière ville, Over la dose est devenu grand musulman puis Imam au début des années 2000.
Le prédicateur parle aux enfants de la rue
Lors de l’émission C’MIDI du 6 juin 2017, invité du jour de Caroline Dasylva, l’imam Olivier Mohamed a épluché sa vie de « Nouchi », ici voyou, ce qui a surement beaucoup interpellé les jeunes qui vivent en ce moment la même péripétie notamment les enfants en conflits avec la loi, péjorativement appelés « microbes ». Se posant comme un exemple d’édification et un témoignage authentique d’un homme sauvé par Allah d’une vie de pêcheur, l’Imam s’est jeté corps et âme dans des prêches et des actions caritatives pour sauver tous ceux qui vivent ce qu’il a vécu.
L’Imam Olivier Mohamed dévoile son intimité
L’homme de Dieu, si l’on peut se prêter à la taquinerie, est un très bon musulman au vu du foyer qu’il dit entretenir. En effet selon ses propres mots il a « 4 épouses mais y’a une qui est sur balance » (sur le point de partir) et « 12 enfants pour le moment », ce qui provoqua le rire dans l’assistance. Toujours selon ses termes le nombre de ses épouses et de ses enfants n’est pas définitif, tant qu’Allah le permettra il en aura beaucoup d’autres.
Le prédicateur et la question de la femme
Sur le plateau de C’MIDI, l’imam Olivier Mohamed affirme : « Moi quand tu es ma femme, tu dois rester à la maison. Tu sors c’est pour aller au marché ». Pas sûr que les défenseurs de l’émancipation de la femme et les religieux dits « modernistes » aient apprécié ces propos qui réduisent la femme au simple rôle d’éducatrice des enfants et de partenaire sexuelle. Cette semaine, lors des rendez-vous du Grand Maitre sur la radio CNews, l’imam réitère ses propos et dévoile un autre rôle de la femme, celui de s’occuper agréablement de son mari quand il rentre du travail. Sans détour, le prêcheur islamique déclare en des termes crus comment une femme doit satisfaire sexuellement son mari. Ses derniers propos suscitent le rire des internautes qui se sont pris de sympathie pour cet imam si particulier.
L’Imam Olivier Mohamed, alias Over la Dose, est sans doute le buzz de ces derniers jours. Exemple pour la jeunesse désœuvrée, l’Imam a aussi contribué à ouvrir les portes de son métier qui restait pour beaucoup un univers très renfermé et rigoriste.