Le Parti Socialiste a visiblement du mal à digérer sa récente débâcle de la présidentielle.
Après avoir perdu avec un score inédit et catastrophique, il perd peu à peu ses élus dans sa lente plongée vers les gouffres de la vie politique française. Tel un navire qui coule, tous ses occupants se jettent à l’eau qui avec des bouées de sauvetage qui à bord d’un canot qui fait du ratissage. Le Parti Socialiste serait-il au bord de l’implosion ?
Le PS n’est plus que l’ombre de lui-même depuis quelques jours. Ses barons les plus puissants plient ont plié bagages et continuent d’en plier. L’hémorragie ne semble pas s’estomper et pour l’heure aucun médecin ne vient au secours pas même pour poser un garrot. Assistons-nous au déclin progressif du plus grand parti de gauche en France ?
« Je quitte le Parti Socialise ou le Parti Socialiste me quitte »
« C’est pas le Parti Socialiste qui me quitte, c’est moi qui quitte le Parti Socialiste » serait-on tenté de dire de Manuel Valls pour parodier une phrase du rappeur français Booba dans son morceau « DKR ». En effet, le 27 juin dernier, l’homme avait déclaré qu’il s’en allait du PS en ces termes « Une partie de ma vie politique s’achève. Je quitte le Parti Socialiste, ou le Parti Socialiste me quitte ». Sans surprise il devrait siéger à l’Assemblée nationale en tant que député apparenté du désormais ogre de la politique française que j’ai nommé La République En Marche du Président Emmanuel Macron. Uppercut gauche et droite, le « gamin d’Amiens » met en miette le vieux parti . Emmanuel Valls pourra sans doute en apprendre un peu plus sur la politique auprès du terrible mari de Brigitte qu’on appellerait bien en Afrique « Kirikou l’enfant terrible ».
Benoit Hamon, le General aux commandes lors de la débâcle s’en va sans demander ses restes
L’histoire retiendra que Benoit Hamon fut celui avec qui le Parti Socialiste a enregistré son plus bas pourcentage dans une élection présidentielle. Et pourtant il s’en va après de bons et « boyaux » services. L’annonce a été faite hier 1er juillet 2017. Il affirmait avec fierté « J’ai adhéré il y a trente ans au Parti Socialiste. Je n’ai aucun dépit, aucune colère. Je ne change pas de convictions, je ne change pas de famille. Il est temps de tourner une page ». Il affirme avoir quitté le groupe à cause des trop nombreuses récentes défections, il fallait bien trouver une raison General. Et contrairement à Manuel Valls qui s’est pressé de se flanquer au nouveau train à succès, Benoit Hamon veut avoir un peu de tenue même dans la défaite alors il lance le « mouvement du 1er juillet » qui dit-on fait déjà de nombreux partisans.
Cambadellis contre vent et marée
En revanche Jean-Christophe Cambadelis qui avait été le premier à jeter l’ancre en démissionnant de la tête du PS le 18 juin dernier tenterait de faire l’homme de service après le déluge socialiste. De fait l’homme aurait tweeté, juste après la démission de Benoit Hamon, qu’il restait au Parti qui devrait avoir un autre nom apprend-on. Le fidèle Cambadelis veut encore sauver ce qui reste du Titanic.
SOS PS en détresse ; tous les élus prennent le premier canot qu’ils trouvent ou se contentent d’une bouée de sauvetage pour quitter le navire de gauche. Les jours à venir nous situeront sur le sort de ce parti en agonie.