Dès septembre 2017, le gouvernement imposera aux Ivoiriens une série de mesures visant à redresser le fonctionnement de certains secteurs du pays en vue de rentrer dans les bonnes grâces de l’émergence à l’horizon 2020.
L’Etat veut simplifier la vie aux populations mais ces décisions ne font pas toujours l’unanimité auprès des bénéficiaires potentiels.
Pour la rentrée 2017-2018, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place plusieurs échafaudages législatifs pour corriger des situations peu favorables au mieux être et au mieux vivre. Dans cet article nous vous proposons trois de ces mesures éducative, politique et sociale.
Pour la rentrée 2017-2018, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place plusieurs échafaudages législatifs pour corriger des situations peu favorables au mieux être et au mieux vivre. Dans cet article nous vous proposons trois de ces mesures éducative, politique et sociale.
Les réformes dans l’éducation
Comme dans le précédent article sur les nouveaux changements qui démarrerons ce mois de septembre, la rentrée 2017-2018 risque d’être très mouvementée dans l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire. En effet, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique en accord avec les responsables des Universités publiques aurait pris une mesure très controversée. En effet, le mode d’accès au Master deviendrait très sélectif. Les étudiants se seraient déjà opposés à l’introduction à l’Université de cette mesure élitiste. Désormais, il n’y aurait plus de Maîtrise Appliquée et de Maîtrise de Recherche après la Licence (Licence 3 dans la nouvelle terminologie éducative). Les places seraient dorénavant très limitées pour le Master notamment à cause des critères relatifs aux notes à obtenir. Si les critères d’accession n’ont pas encore été clairement définis, en revanche il est clair, en tout cas pour les autorités, que le Master ne sera plus accessible à tout le monde comme avant. Et cette mesure, dit-on, sera appliquée dès la rentrée prochaine.
Les changements politiques
Au niveau politique, une loi concernant la presse sera mise en vigueur dans les mois qui suivent. Le Ministre des NTIC Bruno Nabagné Koné et Porte-parole du gouvernement, avait tenu à mettre à nue les intentions de ces supposés détracteurs en ces termes : « Le débat sur le projet de loi est en réalité un débat politique qui vise à entraver la bonne marche du gouvernement ». Cette loi sur la presse, inscrite dans l’article 90, viserait à prévoir des peines d’emprisonnement allant de 1 à 5 ans assortie d’une amende de 300.000 à 3.000.000 FCFA pour quiconque incite, par voie de presse, au vol et au pillage, au meurtre, à la xénophobie, à la haine tribale…La presse, considérée comme le 4e pouvoir d’Etat, sera désormais surveillée de près pour éviter certaines dérives qui pourraient nuire à la paix et à la cohésion sociale.
Les nouvelles mesures sociales
Mercredi 12 juillet, le gouvernement a adopté un projet de loi fixant désormais la caution à deux mois et non plus 6 voire 8 comme on le constate depuis belle lurette. Ce projet de loi viserait à reformer la législation en vigueur en matière de baux à usage d’habitation en vue de faire face à la faiblesse de l’offre de logements à usage d’habitation dans la commune d’Abidjan principalement. Les bailleurs et les locataires sont prévenus et ils ne disposeraient que d’un délai de six mois au plus pour s’y conformer au risque de subir la rigueur de la loi. Néanmoins le Ministre Bruno Koné porte-parole du gouvernent affirme, pour donner quelques éclaircissements qu’« En cas d’insuffisance du dépôt de garantie, pour compenser les frais de réparation et des dépenses effectuées par le bailleur, celui-ci peut engager une action en responsabilité contre le locataire ».
Voici en substance quelques mesures qui seront vraisemblablement appliquées dans les mois qui viennent. A chacun de prendre ses dispositions dès maintenant si rien ne change en dernière minute bien sûr.