Scabreuse découverte au Cameroun : un étrange cargo intercepté à Bafoussam

Joseph Amenan

Il y a quelques jours, un important cargo a été saisi dans la ville de Bafoussam située au centre-ouest du Cameroun.

A l’heure des théories en tout genre sur le trafic d’organes humains, la découverte fera encore jaser. Cette fois les Congossas (mégères) auront du grain à moudre car l’affaire n’est plus de l’ordre de l’imagination. Après l’épisode fou de la vente de pâtées à base de viande humaine d’origine chinoise, l’on ne peut qu’affirmer : « Qu’est-ce qu’on avait dit ? »

Une importante cargaison d’ossements humains aurait été interceptée dans la ville de Bafoussam au Cameroun. Apparemment il n’y a pas que les rhinocéros ou éléphants qui sont l’objet de trafic. Cette découverte qui fait froid dans le dos cacherait peut être un plus grand scandale. Voyons de plus près à quoi nous avons affaire aujourd’hui.

La scabreuse découverte de la police

Des scandales sont fréquents au Cameroun, même les plus inimaginables. Récemment une sombre histoire de commerce de viande humaine avait inondé le pays et mis en mal toute une filière. Cette fois ci il s’agit de la découverte d’une cargaison d’ossements humains à Bafoussam, dans l’ouest du Cameroun. Le camion contenait trois crânes et un tas d’ossements d’origine humaine. Cette macabre marchandise viendrait de la ville de Foumbot située à 27,3 Km à l’est de Bafoussam. Elle a par la suite transité par Bagangté plus au sud. Les trafiquants vont ensuite contacter un homme riche originaire du nord pour lui proposer leur marchandise. Cette imprudence leur coûtera chère puisque le client, surpris par cette offre, contacte le commissariat de la ville de Bagangté.

Un stratagème mis en place

Une fois averti, le commissariat met en alerte ses éléments qui montent un stratagème. Il s’est agi de poser un lapin aux malfrats en utilisant un policier qui s’est fait passer pour le client contacté. Ce dernier se charge de les rabattre vers le commissariat où une équipe les attendait. A la suite de ces arrestations, la division régionale de la Police Judicaire de Bafoussam est saisie. Celle-ci met en place un autre guet-apens qui a permis de mettre la main sur quatre autres membres de cette cellule. Une fois démantelé, le réseau est mis aux arrêts aux mains de la justice.

La suite judiciaire

Selon les premières investigations, les individus arrêtés à Bafoussam sont âgés de 19 à 36 ans. Leurs identités ont également été révélées. Il s’agit de : Mougnoutou Yaya, Ali Osmanou, Amadou Abassi, Mohamadou Dahirou, Mohamadou Adji et Nsangou Zakariou. Ce lundi 21 août 2017, ils ont été présentés à la presse pour des délits de profanation de tombes et de cadavres et de trafics d’ossements humains. En ce moment ils croupissent dans les geôles de la Police Judicaire de Bafoussam en attenant leur déferrement devant le Procureur de la République. Nul doute que de lourdes peines les y attendent pour avoir pratiquer un commerce si inique.
Une telle découverte suscite diverses questions et autant d’inquiétudes. La plus grosse inquiétude est que ce trafic soit organisé en un réseau, un tout puissant réseau qui mouille les pouvoirs publics locaux, nationaux voire internationaux. Plus encore, il se pose le problème de la conscience morale de ceux qui s’adonnent à ce genre de commerce.

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