Microbes en Côte d’Ivoire: vague d’arrestations à Abidjan et Abengourou

Amani Georges

La chasse aux microbes se poursuit toujours en Côte d’Ivoire, même si la présence de ces agresseurs à Abidjan est de plus en plus visible. Dans le cadre de l’opération épervier initié par le gouvernement, les forces de l’ordre ont procédé à une vague d’arrestations dans la capitale ivoirienne comme à l’intérieur du pays, dans la ville d’Abengourou plus précisément.

Alors son engagement est de plus en plus remis en cause en Côte d’Ivoire, le gouvernement ne faiblit pas dans la lutte contre le phénomène des microbes qui gangrène la capitale ivoirienne. Ce vendredi, les forces de l’ordre ont appréhendé la célèbre bande de microbe baptisée ‘‘Gang à la machette’’ dans la commune d’Abobo, plus précisément dans le quartier appelé derrière rail. Cette bande d’agresseurs dirigée deux badauds connus sous le pseudo de ‘‘Frein coupé’’ et ‘‘Major’’ régnait en maître des lieux dans le secteur Abobo Rail. Aux dernières nouvelles qui sont tombées, le gang de microbes appréhendé ce vendredi par la police serait responsable de la mort d’une jeune élève répondant au nom d’Aminata Traoré. Au nombre de 8, ils ont été arrêtés ce 06 octobre sur leur terrain de chasse qui est le secteur d’Abobo derrière rail. Ce gros coup de filet intervient alors que les microbes tentent désormais d’étendre leur influence au niveau de l’intérieur du pays. En plus de la ville d’Abidjan, ces jeunes agresseurs appelés « enfants en conflit avec la loi » ont tenté d’imposer leur loi dans la ville d’Abengourou. Mais très vite certains d’entre eux ont été mis en déroute.

Après Abidjan, les microbes tentent de conquérir l’intérieur

En plus d’Abidjan, un autre gang de microbe composé de 4 adolescents a été appréhendé par la police dans la ville d’Abengourou. Selon les informations fournis par la police, le dénommé Traoré Ali âgé de 28 ans serait le chef de la bande aussi composée de Sangaré Fousseni (16 ans), Diallo Junior Ahmed (18 ans) et Atté Koffi François âgé lui de 20 ans. Après une minutieuse enquête des forces de l’ordre, les 4 enfants en conflit avec la loi ont été appréhendés dans le quartier HKB de la ville d’Abengourou.

Le gouvernement toujours pointé du doigt pour son laxisme

Malgré son engagement, le gouvernement peine à gagner la confiance de la population qui estime que l’engagement de l’Etat est marqué par un trop grand laxisme à l’égard des microbes. Pour les ivoiriens, le simple fait que l’Etat se refuse à qualifier ces agresseurs ‘‘d’enfants en conflit avec la loi’’ est intolérable, étant donné qu’ils sont à l’origine de la mort de nombreux innocents à Abidjan comme à l’intérieur du pays. Face à la récurrence des attaques de microbes en Côte d’Ivoire, particulièrement à Abidjan, le gouvernement a récemment indiqué que tous les ministères étaient en alerte pour mettre hors d’état de nuire ces jeunes adolescents qui s’adonnent à l’agression des populations avec des armes blanches.

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