La journée mondiale du Sida a été célébrée ce vendredi 1er décembre, une journée au cours de laquelle les organisations de lutte contre le VIH ont fait un état des lieux des progrès réalisés. Officiellement, il n’existe toujours aucun traitement homologué contre cette pandémie mondiale, mais l’optimisme des chercheurs ne faiblit pas. Récemment en France, un traitement destiné à la lutte contre le cancer s’est révélé très efficace pour l’élimination du virus du sida. L’immunothérapie par nivolumab, un traitement destiné aux personnes souffrant du cancer du poumon, a considérablement affaibli l’effet du virus sans pour autant l’éradiquer pour de bon. Certes, le traitement anticancéreux n’a pas définitivement tué le virus du Vih Sida mais son effet si important orientera désormais les chercheurs à flairer de nouvelles pistes dans la quête d’un remède. Si des progrès considérables ont été réalisés dans la lutte contre le VIH, c’est en partie dû aux campagnes de sensibilisation et de prévention menées sur le terrain par l’OMS et l’ONUSIDA, en collaboration avec les organismes nationaux de lutte contre la maladie. Le taux de mortalité lié à la maladie a considérablement baissé ces dernières années, notamment grâce à l’accès des antirétroviraux dans plusieurs pays. De 2000 à aujourd’hui, le nombre de personnes bénéficiant des ARV est passé de 685.000 à un peu plus de 20 millions de nos jours, un progrès à saluer quand on sait qui il y’a 17 ans, moins de 100 personnes avaient accès aux traitements antirétroviraux en Afrique du Sud, l’un des pays les plus exposés à la maladie : «Qui se souvient qu’en 2000, seulement 90 personnes porteuses du virus du SIDA en Afrique du Sud étaient sous traitement ?» , s’est interrogé ce vendredi Michel Sidibé, le directeur du programme de lutte des Nations Unies contre le Vih, l’ONUSIDA. L’objectif que se fixent désormais les acteurs de la lutte contre le Sida, c’est « un engagement mondial pour en finir avec l’épidémie d’ici à 2030 ». Mais la fin du Sida est-elle possible, surtout d’ici 2030 ?
La fin du Sida, mythe ou réalité ?
Selon les statistiques mondiales, 36,7 millions de personnes vivaient avec le Vih Sida l’année dernière. Sur la seule année 2016, l’on a dénombré que 1,8 millions nouveaux séropositifs au monde, un chiffre certes alarmant à première vue mais nettement satisfaisant si l’on se fie au nombre cas détectés les années antérieures. Selon les statistiques mondiales, environ 1 million de personnes atteintes du Sida sont décédées l’année dernière sur les 36,7 millions de cas recensés au monde. Mais pour en finir définitivement avec le Sida, il faudrait avant toute chose parvenir à élaborer un traitement homologué contre la pandémie, ce qui n’est pas encore le cas malgré les progrès réalisés par la médecine moderne. Mais et si la solution était ailleurs ? En Afrique, plus particulièrement en Côte d’Ivoire, de plus en plus de chercheurs proposent des remèdes traditionnels capables de guérir définitivement un malade atteint du Sida. La médecine moderne gagnerait sans doute à explorer ces pistes de guérison africaine car sait-on jamais d’où peut venir le vrai traitement contre le Vih Sida.