L’Afrique accuse un gros retard au niveau de développement alors que le continent regorge de ressources naturelles. Pour remettre le continent africain sur les rails du développement, Moïse Kérékou, fils de l’ex-président du Bénin, appelle les africains à mener ‘‘une révolution silencieuse’’.
Moïse Kérékou était l’invité d’Eugénie Diécky pour l’émission Eugénie s’invite chez vous diffusé sur la Chaîne de Cotedivoire.News. Au cours de l’émission qui a duré environ une heure, l’ancien ambassadeur de la République du Bénin a présenté en exclusivité son nouvel ouvrage, « Pour une révolution silencieuse : manifeste de la relève ». Ce nouvel ouvrage du fils de l’ancien président béninois a été officiellement présenté ce vendredi 26 janvier. Dans son nouveau livre, Moïse Kérékou se penche sur les maux qui freinent le développement de l’Afrique, en particulier du Bénin. Pour l’ancien ambassadeur du Bénin, ‘‘les questions de développement et de pauvreté sont d’ordre mental, c’est une question d’état d’esprit’’. Dans son livre présenté au cours de l’émission d’Eugénie Diécky, Moïse Kérékou s’insurge contre le retard de son pays et en général du continent africain sur le plan du développement, alors que les sous-sols africains regorgent de ressources naturellement.
La pauvreté mentale, une épine au pied de l’Afrique
L’ex-ambassadeur refuse catégoriquement l’idée de la pauvreté économique des pays africains démontré par certaines institutions financières internationales. Selon Moïse Kérékou, aucun état africain n’est pauvre, du moins au niveau des ressources dont disposent ces états. La pauvreté à laquelle l’ancien fils du président béninois fait allusion dans son ouvrage Pour une révolution silencieuse : manifeste de la relève, est la pauvreté mentale. L’une des raisons de cette pauvreté mentale dont souffre le Bénin et de façon générale l’Afrique est le manque d’éducation selon l’ancien ambassadeur. Dans son ouvrage, Moïse Kérékou s’attèle à démontrer comment la corelation qui existe entre la pauvreté mentale et la pauvreté économique, tout en accordant la primauté à la pauvreté mentale. Pour l’ex-ambassadeur, ‘‘le sous-développement mental et le mal développement mental’’ sont les deux causes de la pauvreté et de la souffrance du peuple africain. Cette pauvreté mentale dont souffre l’Afrique tirerait son origine des siècles et décennies d’esclaves endurées par le peuple africain.
Une révolution pour démystifier le concept du panafricanisme
Moïse Kérékou aborde également la question du panafricanisme dans son ouvrage. Loin de s’opposer à cette idéologie propre au continent africain, l’auteur du livre « Pour une révolution silencieuse : manifeste de la relève » appelle à repenser le concept du panafricanisme. L’idée du panafricanisme violent prôné par certaines élites du continent il y’a des années et aujourd’hui par véhiculé par Kemi Seba doit laisser place au ‘‘panafricanisme scientifique’’. Cette nouvelle idéologie panafricaniste véhiculée par l’ancien ambassadeur du Bénin met l’accent sur le travail. Pour Moïse Kérékou, les peuples africains ne travaillent pas assez pour parvenir au développement de l’Afrique.