Trump ouvre les bras aux ressortissants de «six pays de merde»

Donald Trump, dans le confort de sa Maison Blanche, avait traité Haïti et l’Afrique de pays de merde, un terme qui est resté en travers de la gorge de nombreux fils et filles d’Afrique. Bien qu’il ait présenté des excuses officiels au continent africain, le ressenti des victimes n’est pas pour autant retombé. Que pourrait-il donc faire pour se faire pardonner ?

Donald Trump a décidé d’ouvrir les bras aux ressortissants de six pays d’Afrique. Ces derniers étaient inscrits sur sa fameuse liste noire qui a fait couler tant d’encre. Ce sont majoritairement des pays musulmans, qualifiés de nids de terroristes ou des Etats dont les dirigeants sont jugés infréquentables, bref des «pays de merde», selon l’acception même de Donald Trump.

Quand Donald Trump stigmatise et plaît en même temps

Le jeudi 12 janvier le président américain Donald Trump a traité Haïti et les Etats d’Afrique de «pays de merde» au cours d’une réunion dans le bureau ovale, à la maison blanche. Cette énième bourde du très controversé chef d’Etat républicain a suscité une vague d’indignation à travers le monde entier. Comme un seul homme, les dirigeants africains se sont insurgés contre ce racisme au sommet de l’Etat américain. Par contre d’autres gouvernants tels que le chef d’Etat ougandais Yoweri Museveni saluait la franchise du véhément patron de la Maison Blanche. Ce dernier aurait simplement dit la vérité qui dérange tant. Les pays africains seraient dans un tel désordre qu’il est impossible de trouver un autre terme pour parler d’eux. Quoiqu’il en soit, Donald Trump l’aura compris, sa phrase a fait du mal et a frustré.

Les Etats Unis retirent six pays africains de leur black list

Les Etats Unis viennent de retirer six pays africains de leur liste noire concernant l’immigration. Parmi une dizaine de pays dont les ressortissants n’étaient plus les bienvenus chez l’Oncle Sam, les Etats africains concernés peuvent enfin rêver à nouveau. Il s’agit du Mali, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Somalie, de la Libye et de l’Egypte. Ces nations africaines étaient ciblées, généralement, pour les activités terroristes décelées sur leurs territoires. Cette liste aurait été dévoilée par des organisations s’occupant des réfugiés après l’annonce du département de la sécurité intérieure américain, le DHS. En revanche tout n’est pas gagné pour autant.

Quelques réserves sont à noter

Ce retrait de la liste noire de six pays d’Afrique est une décision qui soulage les ressortissants des pays concernés. Toutefois, il s’accompagnera de mesures strictes, si l’on s’en tient au département de la sécurité intérieure américain. En d’autres termes, les conditions d’admission des réfugiés et des immigrés aux Etats Unis seront plus strictes. Il s’agit notamment du renforcement des vérifications des demandes d’asile et de l’actualisation régulière de la liste des pays jugés potentiellement dangereux pour la sécurité nationale américaine. En outre, les critères de sélection des candidats à l’asile et à l’immigration seront durcis.
Avec le retrait du Mali, de la Somalie, du Soudan, du Soudan du Sud, de la Libye et de l’Egypte de la liste des onze pays proscrits par les Etats Unis, l’Afrique peut respirer davantage. De fait, non seulement le continent est en proie à des soubresauts qui font fuir sa population, mais également, la plus part des pays vivent aussi de la contribution de leur diaspora. En adoptant cette mesure le président américain, Donald Trump, veut s’en doute se faire pardonner des Africains qu’il a offensés le 12 janvier dernier. Ce geste contribuera-t-il a changé l’image que les Africains mais aussi les Arabes ont de lui ?

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