Jonathann Daval a finalement avoué son crime, lui qui jusque-là avait nié son implication dans l’assassinat de son épouse. Et pendant 3 mois, sa belle-famille n’avait de lui que l’image du gendre parfait. Comment a-t-il réussi à tromper ses beaux-parents durant tout ce temps ?
Après trois mois, l’affaire Alexia connaît finalement son épilogue, une fin pour le moins inattendue selon certains. Jonathann Daval, qui donnait l’image d’un mari éploré et très affecté par la mort de son épouse, a fini par avouer le meurtre de la joggeuse retrouvée morte au mois d’octobre dans un bois de Haute-Saône. Le mari qui avait été jusque-la écarté de la liste des potentiels suspects s’est retrouvé dans le collimateur des enquêteurs de la gendarmerie de Besançon, un revirement que les parents d’Alexia n’arrivent toujours pas à comprendre. Lors des funérailles de son épouse, l’informaticien de 34 ans donnait l’image d’un homme complètement effondré par la disparition de son épouse. Avant le dernier revirement de l’affaire Daval qui a conduit à une mise en examen du défunt époux lundi, Jonathann passait toujours pour le gendre idéal aux yeux de ses beaux-parents. Trois mois d’absolue discrétion sur le meurtre de sa femme en jouant les innoncents alors qu’il était le véritable meurtrier d’Alexia, Jonathann a de toute évidence réussi à berner sa belle-famille tout au long de cette saga judiciaire. Mais comment le mari a-t-il réussi à cacher son jeu durant tout ce temps, et gagner la confiance et l’affection de ses beaux-parents, jusqu’à ce qu’il passe aux aveux mardi en avouant son crime ?
Jonathann Daval, le gendre idéal selon sa belle-famille
Si les beaux-parents ont écarté dès le début de l’affaire leur gendre de la liste des personnes à suspecter, c’est parce que ce dernier avait réussi à gagner leur confiance pendant de nombreuses années. La belle-famille de l’informaticien avait réaffirmé cette confiance lors des funérailles d’Alexia : « Je souhaite à tout le monde d’avoir un gendre comme Jonathann », déclarait il y’a quelques mois le père de la joggeuse retrouvée morte dans un bois au mois d’octobre. Depuis la mort de son épouse, Jonathann laissait toujours paraître l’image d’un mari complètement dévasté et effondré par la disparition brusque et soudaine de sa conjointe qu’il avait épousé en 2015 après plusieurs années de vie commune. Cette toile de confiance, le meurtrier l’avait tissé pendant la période de voisinage avec sa belle-famille qui possédait une maison proche de la leur dans le Gray. Les parents d’Alexia ont emménagé dans un autre quartier en gardant l’image du gendre parfait, toujours attentionné, timide et surtout très discret. Mais comme le dit si bien la maxime populaire, il faut se méfier de l’eau douce, et Jonathann Daval était bel et bien un cas. Même au travail, l’informaticien de 34 ans se faisait le plus discret possible, donnant toujours l’image d’une âme immaculée d’innocence.