Actuellement en vogue dans plusieurs pays développés, les poupées sexuelles font de plus en plus l’objet d’une grande curiosité en Afrique. Au Burkina Faso, certains rumeurs annoncent déjà la présence de ces « love dolls » sur le marché, des objets de plaisir sexuel qui seraient vendus à près de 1400 euros dans ce pays. Mais problème, on en parle sur les réseaux sociaux mais il semblerait en réalité que ces nouveaux objets de plaisir seraient pour l’instant un mythe sur le continent africain.
Le mythe des poupées sexuelles en Afrique prend de l’ampleur au fil des jours, au grand dam des détracteurs de cette nouvelle tendance. Sur le continent africain et comme ailleurs, ces nouveaux objets de plaisir alimentent les débats sur les réseaux sociaux. En Afrique, certains parlent déjà de l’invasion des poupées sexuelles dans un continent où même l’homosexualité peine à se frayer un chemin. Sur la toile, nombre d’internautes publient des photos d’eux avec ces nouvelles ‘‘love dolls’’. Si ces poupées en silicone enflamment la toile, c’est parce que les anecdotes sur leur présence en Afrique sont régulièrement relayés sur la toile. Il y’a de cela quelques jours, un site publiait qu’un homme au Botswana avait mis fin à son mariage à cause d’une poupée sexuelle que l’homme aurait jugé plus performance au lit que son épouse. L’individu répondant au nom de Maellas Mohule aurait ainsi mis fin à un mariage dans lequel quatre enfants sont nés, promettant toutefois de survenir aux besoins de sa famille malgré le divorce. Cette anecdote n’est qu’une parmi tant d’autres relayées sur la toile. Si ces nouveaux objets de plaisir suscitent la curiosité de certains africains, il y’a lieu de se demander par quel moyens ces derniers arrivent à s’en procurer. Qui sont donc ces fournisseurs de poupée sexuelle en Afrique ? Aucun distributeur agréé de ces love dolls, ce qui laisse supposer que les acheteurs se procurent ces objets via les sites de vente en ligne.
Poupées sexuelles, déjà de la contrefaçon sur le marché africain ?
Une grande partie des internautes qui arborent sur la toile aujourd’hui ces poupées sexuelles nous viennent du Nigéria. Mais ces sexes dolls sont le plus souvent hors de prix sur les grandes plateformes de vente en ligne comme Cdiscount. Pour l’acquisition de ces objets sexuels, il faut à ce jour débourser en moyenne la somme de 1500 à 2000 euros, soit au moins 1 million de francs Cfa pour les modèles les plus simples. Mais pour certaines poupées, les prix peuvent aller au-delà des 5000 euros. A en juger par les coûts élevés de ces love dolls, certains avancent déjà l’idée selon laquelle une contrefraçon de ces objets serait actuellement vendu à profusion sur le marché africain, notamment au Nigéria. Aucune information officielle sur cette prétendue contrefaçon mais certains sites révèlent que les chinois seraient derrière cette contrefaçon qui permettait de réduire d’environ 70% le prix moyen des love dolls en Afrique.
Les internautes africains divisés sur l’avenir des love dolls
Au Burkina, une folle rumeur s’est emparée des réseaux sociaux suite à la diffusion d’une info annonçant la vente des poupées sexuelles au pays des hommes intègres. L’information révélée par « Rumeurs de Ouaga » indique que plus de 10 000 exemplaires auraient déjà été écoulés sur le marché. Mais problème, personne n’a à ce jour vu pour de vrai ces poupées sexuelles qui alimentent tant les débats sur la toile. Si certains saluent l’invasion de ces poupées sexuelles, une invasion qui pour l’instant ressemble plus à un mythe qu’une réalité, d’autres sont farouchement opposés à la venue de ces love dolls. Les partisans de ces objets sexuels soutiennent pour leur part que l’exigence des femmes africaines de nos jours ne connaît aucune limite, raison pour laquelle ils préfèrent les love dolls. Pour les détracteurs de ces poupées sexuelles, il s’agit d’une nouvelle forme de relation contre-nature, à l’image de l’homosexualité.