Ce que certains appellent l’invasion des poupées sexuelles en Afrique n’aura manifestement pas lieu. Devant la frénésie provoquée par les love dolls sur les réseaux sociaux, les états africains commencent déjà à prendre des mesures. C’est le cas en Zambie ou le gouvernement vient de proscrire la vente de ces gadgets sexuels qui font l’objet d’une grande fascination auprès de certains africains.
Le mythe des poupées sexuelles en Afrique est-il déjà sur le point d’être brisé ? En dépit de la frénésie créée sur les réseaux sociaux par les love dolls, les réticences se font de plus en plus entendre sur le continent africain. Si à ce jour les états africains restent pour la plupart silencieux sur cette prétendue invasion des gadgets sexuels, des mesures de rétorsion et des mesures préventives sont déjà en vigueur dans d’autres pays du continent. On se rappelle il y’a quelques jours lorsque certains médias évoquaient la fin d’un mariage en Botswana à cause de la préférence du mari pour une poupée sexuelle, une histoire qui avait suscité l’indignation de plusieurs internautes en Afrique. Pour contrer cette invasion de love dolls, le gouvernement botswana avait pris une mesure interdisant la commercialisation de ces gadgets sexuels sur son territoire, une mesure similaire qui vient d’être prise en Zambie, un pays à majorité chrétienne. Devant les nombreuses publicités sur la toile incitant les zambiens à l’achat de ces poupées, la ministre zambienne chargée des affaires religieuses a annoncé la ferme opposition du gouvernement à ces gadgets pour l’instant accessibles depuis certains sites de vente en ligne : « Le gouvernement n’autorisera pas cet acte diabolique et immoral consistant à utiliser des jouets sexuels », a déclaré Godfridah Sumaili, la ministre chargée des cultes en Zambie. Mais cette interdiction du gouvernement ne réjouit pas tout le monde, en l’occurrence l’opposition zambienne pour qui ‘‘Cette interdiction est une violation de la Bible et de notre constitution, qui encourage et protège le droit d’un individu à exercer son libre-arbitre’’, a estimé l’opposant Sean Tembo.
Sur les réseaux sociaux les poupées sexuelles font la une
Que ce soit par simple curiosité ou pour combler une nécessité, les africains sont de plus en plus nombreux à vouloir se procurer ces tous nouveaux gadgets sexuels. Mais à ce jour, aucun distributeur agréée en Afrique de love dolls ne s’est publiquement affiché, même si certains internautes font courir la rumeur qu’ils se sont déjà procurer ces poupées sexuelles. Cette rumeur sur les poupées sexuelles a récemment secoué le Burkina Faso grâce à un scoop de ‘‘Rumeurs de Ouaga’’. La page révélait il y’a quelques jours l’invasion de ces gadgets sexuels dans la capitale Ouagadougou, précisant que plus de 10 000 poupées avaient déjà été commercialisées au pays des hommes intègres. Mais ces prétendus acquéreurs ne sont jusque-là pas connus, encore moins les fournisseurs auprès desquels ils auraient pu éventuellement acheter ces objets sexuels. Face aux vents de rumeurs sur l’invasion imminente de ces gadgets, la Zambie a officiellement pris ses mesures. D’autres pays devraient bientôt proscrire la vente de ces poupées, en l’occurrence les pays d’Afrique du Nord majoritairement musulmans.