Pour devenir riche, certains n’ont décidément aucune limite, quitte à verser de pauvres enfants. C’est ce qui s’est en Côte d’Ivoire dans le quartier de Williamsville situé dans la capitale ivoirienne, où un homme a sans état d’âme égorgé un enfant de 4 ans en vue d’accomplir un rituel d’argent.
Il se nomme Traoré Aboubacar Sidiki, et il a été vidé de son sang pour l’accomplissement d’un rituel d’argent en Côte d’Ivoire. Cet enfant âgé de seulement 4 ans a été brutalement arraché à l’affection de ses parents par un voisin dont le seul désir était à l’évidence d’assouvir soif d’argent. La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a suscité l’indignation de tous, une vidéo dans laquelle on voit le tueur déterré le corps de Traoré Aboubacar Sidiki qu’il avait pris le soin d’enterrer dans un endroit qu’il avait gardé secret. L’adolescent que tout le monde appelait affectueusement ‘‘bouba’’ était bien connu du criminel qui à en croire certaines sources exercerait le métier de bijoutier. Le pauvre enfant de 4 ans a été porté disparu le 24 février dernier, une disparition qui a été signalée sur les réseaux sociaux afin d’élargir les recherches et accroître ainsi les chances de la retrouver. Mais avant sa disparition, le jeune Bouba a été aperçu pour la toute dernière fois chez le bijoutier ‘‘Papys’’ du quartier de Williamsville sis à Adjamé . Si ce dernier admet avoir vu l’enfant peu avant sa disparition, il affirme que l’adolescent était rentré chez lui après être passé le voir. Le bijoutier se joindra même à la famille attristée pour les recherches de l’enfant de 4 ans disparu. Il ira même jusqu’à embaucher des griots spécialisés dans la recherche d’enfants disparus pour aider les parents de Traoré Aboubacar Sidiki à le retrouver, mais les recherches ne donneront rien. La disparition de l’enfant sera donc signalée au commissariat du 11e arrondissement de Williamsville qui focalisera ses recherches sur la dernière personne à avoir aperçu l’adolescent de 4 ans, c’est-à-dire le bijoutier ‘‘papys’’.
Les apparences sont souvent trompeuses
On ne cessera de le répéter et de le dire, les apparences sont bien des fois trompeuses. Et cette leçon, les parents du pauvre Sidiki l’apprendront malheureusement à leur dépend. La police qui prend l’affaire de disparition en charge suspecte dans un premier temps le bijoutier, vu qu’il était la dernière personne à avoir parlé et vu l’enfant avant sa disparition. Mais le bijoutier soutiendra mordicus qu’il n’est nullement impliqué dans cette affaire de disparition, sans pourtant réussir à convaincre les policiers du 11e arrondissement. Face à son refus d’admettre les faits, le bijoutier sera par la suite conduit dans les locaux de la police criminelle dans la commune du Plateau. Face à la témérité des agents chargés de son interrogatoire, le bijoutier finira par passer aux aveux. Il conduira par la suite les enquêteurs de la police criminelle dans le quartier d’Angré, où il déterrera lui-même le corps sans vie du pauvre Traoré Aboubacar Sidiki, arraché à l’affection de ses parents par un voisin qu’ils étaient pourtant loin de soupçonner.