Affaire Maëlys : l’émouvante lettre de la sœur de Nordahl Lelandais

Amani Georges

Dans son adresse aux parents de la famille de Maëlys, la demi-sœur de Nordahl Lelandais a fait part de sa profonde tristesse suite au meurtre de leur fillette commis par son frère, l’ancien militaire âgé aujourd’hui de 35 ans. Celle qui avait du mal à croire à la culpabilité de son frère a indiqué avoir été effondré lorsque son demi-frère est passé aux aveux après la découverte de traces de sangs dans sa voiture.

L’affaire Maëlys n’a pas que suscité l’indignation des proches ou parents de la victime. Alexandra H, demi-sœur de Nordahl Lelandais, s’est adressé aux parents de la fillette disparue dans la nuit du 27 août dernier au cours d’une soirée de mariage. Alors que tous les soupçons étaient orientés vers son demi-frère de plus en plus accablé de preuve, celle-ci se refusait toujours de croire que Lelandais serait capable de faire du mal à la fillette de neuf ans et que Maëlys serait encore toujours vivante : « j’ai tardé à vous écrire car je n’avais pas de mots, je ne les ai toujours pas à vrai dire, jusqu’au bout, j’y ai cru, j’ai voulu croire qu’on retrouverait votre petite vivante et les jours, les semaines, les mois ont passé et le choc est tombé, ça s’est écroulé sous mes pieds, une chape de plomb nous ai tombé dessus », confie la demi-sœur de Nordahl dans sa lettre adressée aux parents de Maëlys. Cette adresse, datée du 7 mars, ne sera dévoilé au grand public que le 30 mars.

Le 14 février, une date où tout bascula

Tout a en effet basculé dans la vie et dans l’esprit d’Alexandra H le 14 février, date à laquelle son demi-frère a avoué le meurtre de Maëlys après la découverte de traces de sang dans son véhicule : « je me souviens encore de cette journée du 14 février par bribe, je la vois que comme si il y’avait des stroboscopes. Et je me disais, bah non, il ne peut pas montrer où est votre petite Maëlys, il ne sait pas, ce n’est pas possible, non ce n’était pas possible et pourtant, mon frère a avoué, je suis tellement triste pour vous, je vous assure que si je pouvais alléger votre douleur je le ferais. Le monde s’est écroulé, ma vie a éclaté, j’ai fané, la tristesse m’a flétrie. », a-t-elle écrit dans sa lettre aux parents de la fillette. Avant de conclure, Alexandra H a rappelé la citation que lui aurait faite un psychothérapeute : « ce que nous refusons nous enferme, ce que nous acceptons nous libère », une façon pour elle d’appeler les parents de la petite Maëlys à surmonter cette difficile épreuve qu’ils traversent depuis le 27 août dernier : ‘‘ je souhaite qu’un jour, vous soyez libéré de votre peine, il faut être fort pour votre grande fille, pour le repos de Maëlys’’.

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