Un mois après l’attentat perpétré par les djihadistes le 13 mars 2016 à Grand Bassam, les populations sont toujours en attente des touristes qui rehaussaient autrefois l’image de la ville de par leur présence. Mais la reprise des activités touristiques au lendemain de l’attaque terroriste est plutôt lente. Quelques animations sont proposées çà et là dans le but d’inciter les visiteurs à revenir sur les plages.
La cité balnéaire ivoirienne renait de ses cendres
Après la grosse tempête meurtrière qui s’est abattue sur le site historique de Grand Bassam, l’heure est maintenant à la reconstruction. L’attentat terroriste du dimanche 13 mars 2016 est une page noire de l’histoire que la Côte d’Ivoire veut tourner, surtout les habitants de la ville sinistrée. Après les cérémonies d’hommages organisées en honneur des victimes, les activités économiques et touristiques reprennent dans la cité balnéaire. Mais le retour à la normale n’est pas encore effectif sur les plages, les grands hôtels qui attiraient autrefois du monde sont toujours vides, un mois après la fusillade. La renaissance est manifestement un processus qui mettra du temps avant de se concrétiser. Et même si cette attaque djihadiste à priori prévisible fait moins la une de l’actualité ivoirienne aujourd’hui, les nombreuses interpellations des présumés complices montrent que ce chapitre est loin d’être clos.
Après l’attentat, l’attente
Installés aux abords des routes et allant parfois à la rencontre des touristes, les artisans de la cité touristique située à 43 kilomètres d’Abidjan attendent toujours l’arrivée des visiteurs. Si après les attaques du 13 mars un dispositif sécuritaire hors norme a été déployé à Bassam, l’affluence n’a pas encore atteint le niveau culminant qu’on lui connaît. Les propriétaires des grands hôtels ne sont pas épargnés par l’absentéisme généralisé des touristes. Les week-ends pendant lesquels la plupart des complexes hôteliers faisaient habituellement le plein, ressemblent aujourd’hui à des jours ordinaires.
Le 13 mars est déjà un souvenir pour les habitants
Montrer que Bassam continue de vivre, telle est la mission que s’est assignée un jeune groupe d’animations rencontré lors de notre reportage sur les lieux du drame. Visiblement, les populations de Bassam, les artisans en particulier, ont déjà rangé l’attentat du 13 mars dans les archives. Il revient désormais aux touristes et aux nombreux visiteurs attendus de donner à ce retour à la normale tout son sens.