Référendum Nouvelle Constitution : La Société Civile Ivoirienne dit « Oui »

Kan Frédéric

Le chef de l’Etat ivoirien reçoit de nouveaux soutiens autour de son projet de réforme constitutionnelle

Avant la date du référendum qui dotera la Côte d’Ivoire d’une nouvelle constitution, le président Ouattara a rencontré les membres de la société civile le jeudi 9 mai 2016. L’objectif était de recueillir le soutien de l’organisation apolitique dans le cadre de sa série de consultations entamée depuis le mardi dernier. Mission accomplie pour le chef d’état ivoirien car les membres de cette association à but non lucratif ont dit oui à son projet.

Rencontre entre le président ivoirien et la plateforme non gouvernementale

Le référendum de septembre à l’issue duquel la révision constitutionnelle sera effective, était au menu des échanges le jeudi 9 juin 2016 entre le chef d’Etat ivoirien et les membres de la société civile ivoirienne. A la faveur d’une série de consultations entreprises depuis le mardi 7 juin, Alassane Ouattara recherchait l’adhésion de ses hôtes à son projet de réforme constitutionnelle en Côte d’Ivoire d’ici la fin de l’année. A l’instar de la chefferie traditionnelle qui s’est prononcée en faveur d’une nouvelle constitution, la plateforme apolitique a également donné son accord pour la marche vers la troisième République mais à certaines conditions.

Un référendum qui ne touchera point au nombre de mandats

« Ce que nous retenons, c’est la limitation de mandats »,

laissait entendre Lucien Mambo, actuellement à la tête de la société civile ivoirienne. Si l’opposition en Côte d’Ivoire a barré la route à Ouattara concernant son intention de modifier la législation en vigueur , l’organisation à but non lucratif a décidé d’accompagner le chef d’Etat ivoirien dans sa marche, à condition que le nombre de mandats reste inchangé. La législation du 23 juillet 2000 stipule en son article 35 que « Le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une seule fois ». Au-delà de cette condition, les hôtes d’Alassane Ouattara ont souhaité la mise en place d’un processus inclusif, c’est-à-dire un référendum qui inclurait toutes les couches sociales et politiques. Mais vu les désaccords entre le régime en place et certaines figures de l’opposition, il est peu probable que cette dernière exigence des membres de la plateforme apolitique soit respectée.

Droit d’auteur image de couverture: http://fr.123rf.com/profile_olegdudko

Cotedivoire.News Logo
Partagez cet article
Laisser un commentaire