Les microbes ont semé une nouvelle fois la terreur pendant la nuit du mardi 28 juin 2016 dans la commune de Yopougon à Abidjan. Aux environs de 4h du matin, ces adolescents qui s’adonnent aux actes d’agressions souvent mortelles ont pris pour cible des passants et aussi des fidèles musulmans pendant le mois sacré du ramadan. L’attaque a fait plus d’une dizaine de blessés dont certains évacués d’urgence dans les centres de santé.
Nouvelle agression juvénile à Abidjan
Dans certains quartiers de la capitale ivoirienne, il ne fait plus bon de sortir à certaines heures tardives tant le phénomène des microbes à Abidjan prend des proportions importantes. Le mardi 28 juin, l’une de ces bandes de voyous a laissé des souvenirs inoubliables à certains habitants de la commune de Yopougon à Abidjan, l’un des quartiers les plus animés de la capitale économique ivoirienne. Armés de machettes, ces jeunes bandits ont attaqué des passants et des fidèles musulmans pendant ce mois sacré de ramadan. Si cette énième attaque n’a pas été meurtrière, elle a cependant été très sanglante. Environ une dizaine de personnes innocentes ont été blessés lors de l’embuscade qui leur avait été tendue. Les cas graves ont été évacués de toute urgence dans les centres hospitaliers pour recevoir les soins. Si la commune de Marcory s’est fait justice face à ce phénomène d’agression, les jeunes agresseurs de ce mardi ont eu beaucoup plus de chances. Après leur forfait, les microbes se sont évaporés dans la nature sans que la police n’ait eu le temps de mettre la main sur eux.
Les microbes multiplient les attaques malgré la mobilisation des autorités
En dépit des efforts déployés pour mettre un terme à ce fléau d’agression juvénile qui menace de plus en plus le district d’Abidjan, les jeunes bandits sont passés contre toute attente à la vitesse supérieure. Entre les mois de mai et juin, de nombreuses attaques ont été signalés dont deux dans la commune de Marcory les 22 et 30 mai. Quelques jours avant ces attaques, « l’opération épervier » mis en place par le ministère de l’intérieur avait permis d’interpeller 248 petits voyous qui sévissaient dans les communes de Yopougon et d’Abobo connus comme deux de leurs bastions. Mais cette prise exceptionnelle des forces de police qui était censée créer la stupeur chez ces jeunes agresseurs a manifestement donné plus d’élan à leur détermination à terroriser la population ivoirienne. La ville d’Abidjan n’est plus sûr la nuit, les foyers d’insécurité se multiplient en raison de la résurgence du phénomène des microbes en Côte d’Ivoire qui porte véritablement atteinte à l’épanouissement social. Pour l’heure, les plans d’actions du gouvernement ont, certes donné quelques résultats encourageants, mais le phénomène est toujours d’acuité. Toute la population a les yeux rivés vers les autorités avec une question suspendue aux lèvres : Que va faire le gouvernement pour débarrasser définitivement le pays de ce fléau de banditisme juvénile ?