Nouveau rebondissement dans l’affaire Maëlys à la veille des obsèques de la fillette de neuf ans qui avait disparu en août dernier. Après trois mois d’expertise médicale, l’analyse des restes de la fillette découverts en février ont fini par parler. Selon le rapport des médecins légistes, aucune trace de viol n’a été révélée sur la fillette, balayant du coup la théorie selon laquelle la victime aurait été violée. Nordahl Lelandais avait été catégorique au moment des aveux sur ce sujet en affirmant qu’il n’avait pas abusé sexuellement de la victime.
Avant que se tourne la page de l’affaire Maëlys avec les obsèques, le rapport complet des analyses médicales vient de faire de nouvelles révélations. La fillette de neuf ans avait disparu dans la nuit du 27 août dernier au cours d’une soirée de mariage. Mis en examen pour séquestration, Nordahl Lelandais qui était le principal suspect dans l’affaire est finalement passé aux aveux en février après la découverte de traces de sang dans son véhicule. S’il avait reconnu avoir tué Maëlys, l’ancien militaire de 35 ans avait toujours argué qu’il s’agissait d’une mort accidentelle, une hypothèse difficilement envisageable puisque des indices avaient révélé que le meurtrier de Maëlys consultait régulièrement des sites de pédopornographie. Après trois mois d’analyse, l’expertise médicale a finalement donné raison à Nordahl Lelandais sur cette question. Les restes de la fillette analysés par les médecins légistes n’ont révélé aucune trace de viol sur la fillette de neuf ans lorsqu’elle avait été enlevée par l’ancien militaire. Mais l’autopsie de Maëlys a également révélé qu’elle présentait une fracture à la mâchoire que Nordahl Lelandais justifiait par une puissante gifle qu’il aurait donné à la fillette pour qu’elle cesse de pleurer, une gifle qui à l’évidence sera mortelle. Pour l’heure, les indices concordent vers le témoignage de l’ancien militaire avec « Des constatations qui ne contredisent pas la version de Nordhal Lelandais, à défaut de la conforter formellement. Le suspect du meurtre de Maëlys assure avoir frappé la fillette, dans sa voiture, une seule fois, d’un violent revers de main, provoquant selon ses dires son évanouissement et son décès. C’est ce qui permet à sa défense de soutenir la thèse « de la violence volontaire ayant entraîné la mort, sans intention de la donner ». », nous explique RTL (Frédéric Perruche) ce vendredi.
Et si Lelandais n’était pas un tueur en série ?
Avec deux meurtres sur le dos, deux meurtres avoués difficilement il faut le rappeler, Nordahl Lelandais présente jusque-là le profil d’un tueur en série, d’autant plus que de nombreuses familles le soupçonnent d’être impliqué dans l’enlèvement de leur proche. Mais jusque-là aucune connexion ne permet de relier l’ancien militaire de 35 ans aux affaires de disparition rouvertes il y’a quelques mois. Dans l’affaire Maëlys, aucune trace de sperme du tueur n’a été découverte lors de l’autopsie sur les vêtements de la fillette, une certitude que Lelandais ne sera pas poursuivi pour viol en plus du meurtre. Interrogé sur de possibles homicides qu’il aurait commis avant les meurtres de la fillette et du caporal Noyer, Nordahl a répondu par la négative.