L’administration Trump avait promis que les américains seraient épargnés des effets de sa guerre commerciale menée contre le reste du monde, mais la mesure économique semble apparemment affecter de jour en jour les consommateurs. Des géants de la consommation comme Coca Cola aux grosses entreprises du secteur automobile, on ne compte plus le nombre d’entreprises américaines affectées par cette mesure protectionniste du président américain. Et les premières conséquences du protectionnisme n’ont pas tardé à se manifester. Pour rester toujours compétitif, les entreprises ont été contraintes à revoir à la hausse leur prix, une hausse qui suscite la colère des consommateurs.
La guerre commerciale engagée par Donald Trump depuis le mois de mars commence à faire grincer les dents des consommateurs américains. Des post-it en passant par les canettes de Coca Cola ou de Pepsi, la flambée des prix aux Etats-Unis n’épargne presque plus aucun secteur d’activité depuis la mise en place du protectionnisme par l’administration Trump. Pourtant, le président américain avait rassuré les consommateurs comme les chefs d’entreprises que cette guerre commerciale n’aurait aucune répercussion sur les prix à la consommation, une promesse qui est loin d’être une réalité pour l’instant. Cause de cette hausse, l’envolée des prix de l’acier et de l’aluminium importé aux Etats-Unis, deux composantes essentielles pour les géants de la consommation comme ceux de l’automobile. En juillet dernier, la firme mondiale Coca Cola a été contrainte de revoir le tarif de ses boissons à la hausse, une augmentation comprise entre 10 et 25% et qui suscite l’inquiétude des patrons : « de toute évidence, c’est perturbant pour nous. C’est perturbant pour nos clients », a estimé James Quincey, le patron de la firme Coca Cola.
En amont de cette guerre commerciale lancée par le président américain, réduire le déficit commercial et réquilibrer la balance des échanges commerciaux entre les deux plus grandes puissances économiques du monde. Car selon le président américain, ‘‘avec le vol de la propriété intellectuelle, ce sont 300 milliards de dollars supplémentaires’’. Mais pour l’instant, les premières conséquences de la politique protectionniste de l’administration Trump qui avait deja menacé certaines entreprises , fait beaucoup plus grincer les dents que d’heureux. Ces nouvelles taxes sur l’aliminium et l’acier pourraient avoir d’énormes répercussions sur les chiffres d’affaires des grosses entreprises de l’Outre-Atlantique. Selon une étude effectuée par le géant Goldman Sachs, les 500 plus grosses entreprises américaines pourraient voir leur marge de bénéfice reculer d’environ 15% avec la mise en place de cette taxe sur l’aluminium et l’acier importés. Jusqu’à quand continuera cette hausse sur les prix à la consommation aux Etats-Unis ?
Les géants de l’automobile affectés par la guerre commerciale
Les géants de l’automobile aux Etats-Unis souffrent terriblement de cette guerre commerciale qui a démarré en mars dernier avec l’institution d’une nouvelle taxe sur les importations d’Aluminium et d’acier sous l’administration Trump. Les trois gros constructeurs américains, à savoir General Motors, Fiat Chrysler et Ford, ont revu leurs objectifs à la baisse pour cette année en raison de la mesure protectionniste de l’actuelle administration américaine. Si aucune politique de licenciement d’emploi n’est à l’ordre du jour, en revanche les consommateurs doivent s’attendre à une nouvelle hausse des tarifs des véhicules vendus par ces trois gros concessionnaires. Dans le cas de General Motors, cette guerre commercial pourrait couter un milliard de dollars supplémentaire au constructeur qui figure parmi les gros importateurs d’acier et d’aluminium en Outre-Atlantique. Pour faire face à cette situation, le constructeur n’exclut pas une augmentation des prix de ses véhicules cette année.