Viol sur mineur en Côte d’Ivoire : un violeur pris en flagrant délit à Attecoubé

Kohan Kioshiko

Un nouveau cas de viol sur mineur en Côte d’Ivoire a été signalé ce mardi 18 septembre dans la commune d’Attécoubé. L’identité du violeur reste inconnue mais la population ne s’est pas privée d’infliger une correction au pédophile pris en flagrant délit avec la victime. Pour l’heure, difficile d’avoir de plus amples informations également sur l’identité de la fillette violée car la population de la commune serait actuellement à la recherche des parents de la pauvre victime.

Alors que l’affaire de viol d’une mineure à Duékoué secoue actuellement la presse, une autre personne vient d’être arrêtée ce mardi par la population pour acte de pédophilie. On ignore tout de cet homme, son identité ou encore moins ses motivations (sacrifice rituel pour l’argent ou autre), mais tout porte à croire que le violeur aurait agi dans le seul but de satisfaire sa libido sur la gamine à l’identité inconnue également. Elle aurait l’âge compris entre 3 et 5 ans à en croire certaines, quand d’autre nous annoncent que la victime aurait seulement deux ans. Pris en flagrant délit, le pédophile a été sérieusement lynché par les jeunes de la commune d’Attécoubé qui l’ont par la suite traîné en public par la population. Cette affaire intervient alors que les réseaux sociaux et la presse ivoirienne sont secoués par l’affaire d’une mineure présumée violée dans la ville de Duékoué il y’a quelques jours. Après plusieurs jours de convalescence, la victime en question est décédée à Abidjan, mais les causes de son décès suscitent une grosse polémique. Certaines sources évoquent que la fillette n’aurait pas été violée, et qu’elle serait plutôt décédée des suites d’une méningite, information qui reste encore à confirmer par voie officielle. Toutefois, le procureur Adou Richard s’est prononcé sur cette présumée affaire de viol qui a eu lieu à Duékoué. Mais le communiqué du Procureur n’a malheureusement pas permis de lever le doute sur les causes de ce décès. Alors avec cette nouvelle affaire de viol sur mineur constaté dans la commune d’Attécoubé ce mardi, vigilence est donc de mise, d’autant plus que l’année 2018 enregistre toute une série de viols et de meurtres d’enfants, notamment celui du jeune Bouba arraché à l’affection de ses parents il y’a quelques mois. Faut-il durcir les sanctions contre le viol en Côte d’Ivoire ? En tout cas la question ressurgit avec ce nouveau scandale, d’autant plus que même les filles majeures ne sont pas à l’abri de ces agressions sexuelles. Il y’a de cela quelques mois, un prêtre catholique s’est retrouvé au centre d’une affaire de viol sur une jeune fille qui aurait 18 ans, une affaire qui a suscité la grande indignation du clergé catholique.

Quelle sanction contre les violeurs en Côte d’Ivoire ?

Les pédophiles écopent souvent de plusieurs années de prison après leur jugement, mais cette sanction est loin d’être persuasive, car le taux de viols sur mineur connaît une ascendante et reste particulièrement très élevée cette année. Mais la peine la maximale pour un violeur en Côte d’Ivoire reste la prison, la peine de mort ayant été supprimée de la constitution ivoirienne. En attendant un durcissement des législations contre le viol, le ministère chargé de la protection des enfants a aussi un rôle à jouer pour mieux veiller sur les enfants. En raison de leur vulnérabilité, les enfants restent des cibles faciles pour les enleveurs d’enfants et les pédophiles.

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