Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) a procédé à l’ouverture de son 3ème congrès ordinaire ce jeudi 21 février pour prendre fin ce samedi 23 février 2019, à l’université Alassane Ouattara de Bouaké au campus 1, sur le thème « La pacification de l’école ivoirienne, le défi de notre génération ». Ce congrès a vu la présence des autorités locales de la ville, de la présence du corps l’administratif de l’université et la participation de plusieurs délégations venues des différentes régions du pays. Ce 3ème congrès est placé sous le haut Parrainage du ministre de l’Artisanat Sidiki Konaté. Sur ces 3 jours les congressistes assisterons à des activités culturelles et sportives, une journée estudiantine, les toilettage des textes et l’élections des nouveaux dirigeants de cette l’association estudiantine. Représentant le parrain de ce 3ème congrès ordinaire l’honorable député maire de Bouaké Bema Fofana a situé le contexte de cette cérémonie :
« Le ministre Sidiki a voulu être bien être présent mais est en mission au nom du gouvernement et du premier ministre à Paris, c’est pour cela qu’il m’a demandé de le représenter. Aujourd’hui le Ceeci devenu une structure mâture et a décidé d’organiser son congrès et surtout le thème choisi à vraiment accroché M. Le ministre pour cela il a voulu s’engager aux côtés du ceeci (comité des élève et étudiants de Côte d’ivoire ) mais appris attache avec d’autres membres du gouvernement à savoir le ministre Amadou Koné des transports et le ministre de la défense Hamadou Bakayoko qui ont donné leurs accords pour accompagner cette structure. Effectivement le thème il est évocateur, vous savez aujourd’hui la situation qui prévaut dans le système éducatif. Ce thème va permettre à cette génération d’être pacifique, vu tout ce qui se passe dans le monde, ce thème est d’actualité et nous pensons que le Ceeci nous sortira des résolutions qui va permettre à l’école ivoirienne d’avancer
» .A t’il expliqué le parlementaire de Bouaké, dans ce même élan le député Bema Fofana a exhorté les étudiants a plus de responsabilités et a demandé aux enseignants d’avoir un esprit patriotique :
« Nous leurs demandons de prendre toute leur place plus dans la pacification de l’école, parce que l’école c’est d’abord pour les élèves avant d’être pour autrui et c’est cette image que nous avons aujourd’hui, nous leurs demandons de s’engager pleinement dans la réussite de leurs études, parce que l’université doit être un tremplin pour eux et non venir s’éterniser, parce que eux mêmes doivent créer les conditions pour aller le plus rapidement possible de l’université
» a t’il lancé, ajoutant,
« Également, l’actualité oblige la grève des enseignants à tous les niveaux, je voudrais appeler les enseignants à plus de compréhension, à plus de patriotisme à vraiment créer les conditions pour que nos enfants puissent aller à l’école pour que l’école ivoirienne ne retombe pas dans ce que nous avons connu y’a pas longtemps. Aux noms des autorités et à mon nom personnel appeler les enseignants à répondre la route de l’école dès ce lundi
» a t’il martelé. Avant lui le vice président de l’université Alassane Ouattara de Bouaké le professeur Kodo Michel représentant le président de l’université Alassane Ouattara de Bouaké a tenu à remercier le ceeci pour son esprit de pacificateur et qui veille à la bonne marche de la vie estudiantine. Pour Zana Coulibaly président du comité d’organisation par ailleurs étudiant inscrit à l’université Félix Houphouët Boigny de coco d’y, a souligné qu’il faut instaurer la discipline et qu’à travers ce thème le CEECI se donnerait les moyens d’être de vrais pacificateur :
« Ce thème parce que depuis un moment, la violence est devenue la méthode d’action des étudiants et syndicats sur l’espace universitaire et scolaire. Il faut pour nous, mobiliser et sensibiliser nos camarades élèves et étudiants sur la culture des vertus que sont la paix et la non-violence dans les établissements d’enseignement. On doit s’attendre dans les jours à venir à un assagissement de nos actions. Nous allons privilégier le dialogue et la négociation dans les luttes pour la revendication de nos droits et intérêts moraux », a expliqué le président du comité d’organisation.
