REMISE EN LIBERTE DE TARIQ RAMADAN – Sorti de prison depuis quelques mois, le prédicateur musulman a introduit par la voix de son avocat, une demande de demise en examen consécutives aux trois plaintes déposées contre lui pour viol.
Le conférencier musulman Tariq Ramadan est toujours aux prises avec la justice française, même s’il n’est plus derrière les barreaux depuis quelques mois. Après avoir déposé une plainte contre ces trois accusatrices, le prédicateur musulman a décidé de s’engager dans une autre bataille judiciaire avec son avocat, Me Marsigny Emmanuel. Avec l’aide de son avocat, le conférencier suisse a déposé auprès de la Cour d’Appel une demande de démise en examens, mais la requête de Ramadan a malheureusement été rejetée par la Cour d’Appel.
«Les procédures de demande de démise en examens sont extrêmement rares. Nous le savions et nous nous y sommes engagés car nous étions confiants sur les faits et les preuves que contient le dossier en ce qui concerne les mensonges des deux plaignantes.», a déclaré ce jeudi Tariq Ramadan. Après avoir été accusé dans trois affaires de viols, le prédicateur musulman a finalement été relâché, faute de cohérence dans les versions des faits rapportés par les trois plaignantes qui l’avaient attaqué en justice. A la lumière de nouvelles preuves, la justice française a décidé de la remise en liberté du conférencier suisse moyennant une caution. Avec l’aide de son avocat, Tariq Ramadan a engagé une nouvelle bataille judiciaire pour une demande de démise en examens. Mais la justice française s’opposera malheureusement à cette requête du conférencier suisse : «La Cour d’Appel a malheureusement refusé de prendre la seule décision qui, même si elle est inhabituelle, s’imposait à la lumière desdits faits. Comme le dit Me Marsigny, cette dernière ne remet pas en cause la vérité du dossier : les plaignantes ont menti à de nombreuses reprises et aucun élément objectif ne vient corroborer leurs versions des faits : ni témoin, ni certificat médical, ni aucune preuve matérielle. C’est le contraire qui est vrai. Nous sommes patients et nous restons déterminés et confiants.».
Une plainte de Ramadan contre ses plaignantes
«Vendredi 22 février, j’ai déposé plainte contre les trois plaignantes pour « dénonciation calomnieuse » et « dénonciation d’un crime imaginaire ». Sur la base des faits et des conclusions de la brigade criminelle, qui remet explicitement en cause les versions des plaignantes, il est l’heure pour les juges de prendre les seules décisions qui s’imposent loin des pressions politiques et médiatiques.», a déclaré le mois dernier le conférencier musulman. En France, Henda Ayari fut la première femme à porter plainte contre le prédicateur musulman pour agression sexuelle. Peu de temps après Henda Ayari, deux autres femmes saisiront la justice en vue d’une plainte contre le conférencier suisse.