Beoumi – Côte d’Ivoire : violent affrontement entre Baoulé et Dioula

Joseph Amenan


La ville a feu et à sang, plusieurs blessés graves et un supposé mort, des blessés dans le Camp des forces de l’ordre.


Beoumi ville paisible vire a la guerre inter communautaire, de violents affrontements à Béoumi, entre communautés locales Baoulé-Gôdê allochtones et allogènes (Dioula) Malinké, ce mercredi 15 mai 2019. La ville depuis 9heures est sous ébullition, jour de marché de la localité la population est destiner a sa propre fin, et ceux si rien n’est fait nous assisterons à un carnage.


Tout serait parti d’une altercation entre un chauffeur de véhicule de transport en commun pic-nic et un conducteur de moto-taxi, suite à une mauvaise manœuvre de la part du taxi-moto qui se verra taillader par le chauffeur du taxi en commun, voyant leur frère baoulé dans cet état Les jeunes baoulé rentre sur scène pour défendre leurs causes. Ces deux protagonistes étant membres de deux communautés différentes (Baoulé et Malinké), la bagarre a vite tourné en affrontement inter-ethnique. Béoumi est la circonscription électorale du ministre-porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré. Cette localité est située à 60km  de Bouaké. D’important dégâts, des commerces saccagés, des magasins et maisons incendiés, des engins et tricycles partis en feu, et ces établissements scolaires ont dû fermer pour plus de précautions.

Bâtiment en feu dans la ville de Beoumi

Plusieurs blessés a l’arme blanche et d’autres brûlés par des pneus. Vive tension, selon plusieurs sources l’hypothèse de mort n’est pas encore confirmé, mais plusieurs cas grave évacués sur le CHU de Bouaké, du fait que l’hôpital général de Beoumi refuse du monde. Ne restant pas en marge des groupes de la gendarmerie, la police, militaire et le groupement des sapeurs pompiers militaire rentre en scène, pour apporter leur grain de sel a cette situation sanglante. Tous se jouent aux sourds d’oreilles l’objet prendre le dessus sur l’adversaire coûte que coûte. Des barrages érigés de part et d’autre, pour des soit  contrôles d’identité recherchant des Dioulas pour les règlements de comptes comme ils le disent iun riz coucher. Selon un témoin « Tout à commencé vers 9h. Il y avait un attroupement et des éclats de voix. La bagarre a commencé devant moi. Je ne me suis pas approchée pour en connaître les raisons. Mais, deux groupes de jeunes gens était aux prises », a raconté dame Akissi  joint par téléphone.
Et de poursuivre son récit : « La situation a vite dégénéré quand une rumeur s’est emparée de la ville. Un autochtone aurait trouvé la mort dans les affrontements. Vrai ou faux, je ne sais pas. Mais, cela a envenimé les choses. Le marché a été alors saccagé. Nous avons tout fermé et nous sommes rentrées à la maison dare-dare. Au moment où je vous parle, la ville est en feu. Un maquis situé derrière la mairie a été incendié. La situation est préoccupante. Nous nous sommes terrées à la maison. Nous avons peur… ». A t’elle lancée la gorge entrelacée. Des tirs de part et d’autre, côté force de l’ordre et civils pour dire c’est un véritable champ de bataille. A voir cela serait dû à une veille querelle qui crée cette situation alarmante qui  fait voir trois gendarmes et deux policiers venus en renfort de Bouaké blessés  y compris le commissaire de police de la ville Klon Adolphe. Où nous mettons sous écrit la situation tend vers l’accalmie.

A gauche des jeunes victime de ce conflit ethnique, les deux jeunes à droite ont eux un peu plus de chance.
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