Touchant 32 500 ménages ruraux, soit environ 180 000 personnes pour un coût global de plus de 43 milliards de francs CFA, ce projet d’une durée de 7 ans (2017-2024), couvre les régions du Poro, du Tchologo, de la Bagoué, du Hambol et du Gbêkê.
Le corps préfectoral, les collectivités décentralisées et les acteurs des filières riz, maraîchers et mangues des régions du poro, tchologo, bagoué, hambol et gbéké dans le Nord et centre de la Côte d’Ivoire ont été formés et sensibilisés au contenu du programme d’appui au développement agricole des dites filières agricoles (PADFA) qui rentre dans sa phase opérationnelle après les phases d’informations. Dont l’ objectif est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire, nutritionnelle de 3 250 personnes soit 180.000 personnes et les revenus des exploitations agricoles tirés des filières agricoles du riz, maraîchers et la mangue a déclaré le 23 juillet 2019 à Bouaké dans le centre de la Côte d’Ivoire Auguste Baïmey coordonnateur régional du PADFA dans un hôtel de la place. C’était lors de la présentation de la structure aux acteurs régionaux. L’exécution s’établit sur sept années soit la fin dudit projet fixé pour 2025.
« L’amélioration des opérations post récoltes et de transformation des produits agricoles sont entre autres composantes qui visent à réduire les pertes post-récoltes, générer de la valeur ajoutée, améliorer la qualité des produits transformés et créer des emplois dans le segment de la transformation » . Par l’amélioration du plateau technique des unités de transformation du riz, la transformation et le conditionnement des produits maraîchers, le conditionnement et la transformation de la mangue et l’accès aux financements adaptés a relevé le coordonnateur du PADFA, avant de poursuivre: « Ici dans le Gbêkê la spécificité du projet c’est que, deux filières sont concernées il s’agit du riz et des cultures maraîchères. Les acteurs régionaux constituent un maillon très essentiel dans l’exécution de ce projet comme un projet comme le nôtre, pour pouvoir véhiculer l’information dans cette stratégie de mise en œuvre. Pour expliquer aux populations pour avoir l’adhésion de cette population, parce que si elles ne sont pas sensibilisées leurs adhésions ne va pas suivre or cette adhésion est nécessaire pour garantir la durabilité du projet. Au niveau de la production nationale nos besoins ne sont pas couverts parce que nous sommes à un peu près environ 1 million de tonne de riz produit, alors que nos besoins sont encore au dessus de cela. La stratégie nationale que l’Aderiz met en place c’est de faire en sorte que nous pouvons augmenter ces besoins nationaux pour que nous soyons autosuffisant en thème de production de riz par rapport à ce que nous connaissons et la région du gbêkê a la particularité que nous avons beaucoup d’aménagement qui son déjà dans cette zone en plus, la population a une bonne pratique de la riziculture. Le projet vise à toucher les plus vulnérables, les femmes et les jeunes en priorité et nous interviendrons sur les organisations déjà mises en place et toute la population peu bénéficier de ce projet » à laisser M. Baïmey ingénieur des travaux publics, hydrologue et hydraulicien agricole. Selon le Préfet du département de Sakassou Coulibaly Kando, il faut se donner les moyens pour pouvoir être autosuffisant en riz : » Au cours de cet atelier la filière riz a attiré l’attention de beaucoup de participants parce que le riz est une denrée de grande consommation en Côte d’Ivoire mais malheureusement la Côte d’Ivoire continue d’importer du riz, alors que nous avons toutes les capacités pour produire suffisamment de riz pour être autosuffisant » a dit le gouverneur de Sakassou.Également ce projet vise à réduire la pauvreté.
Il faut noter que dans sa phase pratique, le projet s’articule, entre autres, autour de deux composantes essentielles, à savoir la valorisation des produits agricoles et l’amélioration de l’offre des produits agricoles.