Tentative d’arrestation de Simon Soro : le CCDO n’a reçu aucune instruction (Communiqué)

Kohan Kioshiko

ARRESTATION MANQUEE SIMON SORO – Le frère à l’ancien président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire aurait il y’a quelques jours, échappé à une éventuelle interpellation. Un équipage du CCDO aurait fait irruption au domicile de ce dernier le 27 juillet dernier en vue de procéder à son arrestation. Mais le mis en cause était absent selon ce jour, ce qui lui a permis d’éviter cette interpellation, du moins selon certains partisans de Guillaume Soro.

Discret sur le plan politique, Simon Soro, frère de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, est bien connu dans le milieu de l’humanitaire. Président de l’ONG ‘‘La Vie’’, l’homme se consacre quotidiennement aux actions caritatives en faveur des enfants défavorisés. Mais depuis quelques jours, le frère de Guillaume Soro fait la une de l’actualité en Côte d’Ivoire, en raison d’une possible arrestation à laquelle il aurait échappé. Selon plusieurs témoignages rapportés par des pro-Soro, le président de l’ONG ‘‘La Vie’’ a reçu il y’a quelques jours la visite d’un équipage du CCDO à son domicile à Abidjan. Motif de cette visite imprévue, procéder à son arrestation selon certains sympathisants de l’ex-PAN. Pour l’heure, l’information relative à cette tentative d’interpellation n’a pas été confirmée par le concerné.

La tentative d’arrestation de Simon Soro alimente encore la polémique sur les réseaux sociaux. Les partisans de l’actuel régime et proches de Guillaume Soro multiplient les désaccords sur cette possible interpellation du président de l’ONG ‘‘La vie’’. Selon certains sympathisants de l’ancien PAN, le frère de ce dernier, Simon Soro, aurait échappé il y’a quelques jours à une tentative d’interpellation à son domicile à Abidjan. Bien connu dans le milieu de l’humanitaire, le président de l’ONG ‘‘La Vie’’ reste pourtant très discret sur la scène politique, contrairement à son frère Guillaume. A en croire les sympathisants de l’ex-PAN qui ont donné l’information, un équipage du CCDO, composé de cinq personnes, aurait fait irruption à la cité SYNACASSI où résiderait Simon. Mais ce dernier était absent selon les informations rapportées par des proches de l’ex-PAN, ce qui lui a permis d’éviter cette interpellation à son domicile. Les motifs de cette visite de l’équipage du CCDO n’ont pourtant pas été donnés. Dans le camp de Guillaume Soro, aucune personnalité officielle ne confirme pour l’instant l’information relative à cette tentative d’arrestation. Et pour confirmer cette tentative d’enlèvement et d’interpellation, les sympathisants de l’EX Pan ont même indiqué un numéro d’immatriculation qui serait celui du véhicule qui a fait une descente au domicile de Simon Soro, des informations difficiles à confirmer pour l’instant. Pour certains, cette tentative d’arrestation rappelle celle de Bamba Moriféré, leader politique qui avait pris une position drastique contre le régime sur la question de l’orpaillage et de la fraude à la nationalité. En attendant d’en savoir plus sur cette affaire, le CCDO, mis en cause dans cette tentative d’interpellation, n’a pas mis du temps à réagir aux informations relayées sur les réseaux sociaux. La brigade de lutte contre le grand banditisme en Côte d’Ivoire a démenti dans un communiqué avoir reçu des instructions pour mettre aux arrêts Simon Soro, le frère de Guillaume Soro.

Communiqué du CCDO

«Un poste sur les réseaux sociaux fait état de ce qu’un équipage du CCDO se serait rendu à la cité SYNACASSI en vue d’interpeller SORO SIMON. Le CCDO tient à rappeler que dans sa mission de sécurisation des personnes et des biens, des patrouilles motorisées sont effectuées quotidiennement partout sur les routes, dans les quartiers afin de marquer sa présence dissuasive. Par ailleurs, le CCDO n’a reçu aucune instruction aux fins d’interpellation du susmentionné. Le CCDO invite les populations à vaquer tranquillement à leurs occupations habituelles et à ne prêter aucune attention à ces allégations malsaines.  Le CCDO est au service de toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire pour assurer leur sécurité».

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