ELECTION PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE – Dans quinze mois, les ivoiriens seront appelés à se faire élire un nouveau président pour conduire la destinée du pays lors des cinq prochaines années. A moins de deux ans de cette échéance électorale, aucun des partis traditionnels en course n’a adoubé de candidats. Dans le camp du parti unifié, les cartes sont plus que jamais redistribuées car Alassane Ouattara, actuel président de la République, n’exclut pas la possibilité pour lui de briguer un troisième mandat.
ELECTION PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE – Dans quinze mois, les ivoiriens seront appelés à se faire élire un nouveau président pour conduire la destinée du pays lors des cinq prochaines années. A moins de deux ans de cette échéance électorale, aucun des partis traditionnels en course n’a adoubé de candidats. Dans le camp du parti unifié, les cartes sont plus que jamais redistribuées car Alassane Ouattara, actuel président de la République, n’exclut pas la possibilité pour lui de briguer un troisième mandat.
La présidentielle en Côte d’Ivoire approche à grand pas avec son corollaire de surprises. Considéré quelques années comme l’un des successeurs de Ouattara Alassane, Guillaume Soro est en disgrâce avec le pouvoir actuel, suite à son refus d’adhérer au parti unifié Rhdp. Aujourd’hui rangé dans l’opposition, l’ex-Pan pourrait bien se présenter en 2020 face à son ancienne famille politique, d’autant plus qu’il est aujourd’hui sollicité par ses partisans pour une candidature lors du prochain scrutin présidentiel. Au Rhdp, l’incertitude sur l’identité du candidat demeure encore dans les rangs du parti. Après deux mandats, Alassane Ouattara pourrait bien être le ticket du parti unifié dans quinze mois, une candidature qui fait polémique au sein de classe politique. Mais dans une interview accordée en février à RFI, le président ivoirien rapportait que la nouvelle constitution l’autorisait à briguer encore la magistrature suprême en 2020 : «C’est très clair. Je peux me représenter si je le souhaite. C’est une nouvelle Constitution qui a touché non seulement à l’exécutif, avec un poste de vice-président, qui a touché au législatif avec la création d’un Sénat, qui a touché au judiciaire, avec la création de nombreuses cours plutôt que des chambres. C’est une toute nouvelle Constitution. Et tous les avis juridiques que j’ai consultés me confirment que si je veux être candidat en 2020, je peux l’être. Et ce serait conforme à la Constitution…En 2020. Je crois que je peux prendre ma décision conformément à la Constitution fin juillet 2020, pour être plus précis. Puisque les élections auront lieu le 28 octobre 2020. Normalement, le dépôt de candidatures c’est 90 jours avant, c’est qui nous amène au 28 juillet 2020. Vous voyez que j’ai bien calculé tout ce qu’il faut».
Hamed Bakayoko et Gon, deux jokers du Rhdp
L’ascension fulgurante du premier ministre ivoirien et du ministre de la défense classe ces derniers parmi les personnalités présidentiables en 2020 sous les couleurs du Rhdp. Mais si le renouvellement de la classe politique dirigeante est une réalité en 2020, alors le ministre de la défense pourrait bien être positionné dans le ticket gagnant du parti pour la prochaine présidentielle : «Personnellement, je ne suis pas pour une candidature du Président en 2020. Henri Konan Bedié et Laurent Gbagbo non plus. Il faut une nouvelle génération au pouvoir. Mais dans cette nouvelle génération, tout le monde ne peut pas être candidat, Guillaume Soro n’est pas présidentiable. Il a fait la rébellion, donc il n’est un exemple pour personne dans ce pays. Qu’il enlève son nom dans l’élection présidentielle de 2020».