Cocody : 4 suspects arrêtés après le meurtre d’une paroissienne

MEURTRE A SAINTE CECILE – Agée d’une soixantaine d’années, dame Faustine Brou N’Guessan avait été retrouvée morte il y’a quelques jours au sein de sa paroisse située à Cocody Vallons. Selon les premières informations qui avaient été dévoilées, la paroissienne avait été agressée à l’aide d’un objet contondant, puisqu’elle présentait plusieurs traces de blessures sur le corps. L’enquête ouverte par la police a permis de mettre la main sur quatre suspects. Selon les informations fournies par le Procureur de la République, l’un des meurtriers avait été identifié et arrêté avec le téléphone portable de la victime.

Le meurtre de Faustine Brou N’Guessan, secrétaire à la paroisse Sainte Cécile de Cocody Vallons, n’est pas resté impuni. A l’issue de l’enquête ouverte par la police, le Procureur de la République a annoncé dans un communiqué que quatre suspects avaient été mis aux arrêts. Selon les informations du procureur, un témoin oculaire avait réussi ce jour-là à apercevoir la silhouette d’un suspect au sein de la paroisse. Après la réalisation d’un portrait-robot, l’individu sera recherché et appréhendé par les éléments du CCDO. Les forces de l’ordre mettront aussi la main sur le téléphone de la victime. Après interrogatoire, le premier suspect interpellé passe aux aveux et dénonce ses complices. En tout, la police mettra la main sur quatre suspects dans l’enquête sur la mort de la paroissienne de l’église Sainte Cécile de la commune de Cocody.

Il n’aura pas fallu longtemps à la police pour élucider le meurtre de Faustine Brou N’Guessan, la secrétaire de la paroisse Sainte Cécile de Cocody Vallons. Il y’a environ deux semaines, un individu pénétrait au sein de la paroisse catholique et abattait froidement la secrétaire de l’église. Son meurtre était consécutif à celui d’un chantre dont une partie du corps avait été retrouvé dans une autre paroisse. En conférence de presse, le père Obrou, le responsable de communication de l’église catholique, livrait quelques détails sur le meurtre de dame Faustine Brou N’Guessan à la Paroisse Sainte Cecile : «Faustine Brou N’Guessan a été tailladée avec un objet tranchant en des endroits précis montrant le professionnalisme du tueur, afin d’empêcher sa victime de survivre… le cardinal Jean-Pierre Kutwa a demandé que tout soit mis en œuvre pour que le meurtrier soit mis aux arrêts… Nos paroisses ont des agents de sécurité, mais il serait souhaitable que les fidèles signalent les anomalies qu’ils constatent dans le comportement des gens qui viennent sur nos paroisses. C’est vrai que l’Église est un lieu de recueillement, on ne se mettra pas à fouiller les gens par souci de créer une psychose, néanmoins certaines attitudes nous obligent à être plus vigilants». L’enquête ouverte par la police a d’abord permis d’appréhender un suspect qui sera formellement identifié par un témoin oculaire : «dame Brou N’Guessan Faustine, secrétaire à l’Eglise catholique Sainte Cécile des Deux Plateaux, était retrouvée inconsciente dans son bureau, baignant dans une mare de sang. Alertés, les éléments de police du commissariat du 12e Arrondissement se transportaient immédiatement sur les lieux et ouvraient une enquête…La police criminelle instruite à l’effet d’élucider le crime, faisait établir par un témoin présent sur les lieux le jour des faits, un portrait-robot du présumé auteur, et parvenait à obtenir d’autres informations cruciales. Exploitant les données ainsi recueillies, les éléments du CCDO procédaient à l’interpellation du nommé NIAMKE TCHI HEIMAN ANDERSON, retrouvé en possession du portable de la victime et formellement reconnu par le témoin oculaire.», explique le Procureur dans son communiqué.

Quatre suspects déférés au Parquet

«Soumis à un interrogatoire par les enquêteurs, il finissait par avouer avoir volontairement donné la mort à la victime à l’instigation de deux personnes. NIAMKE TCHI HEIMAN ANDERSON et trois autres personnes mises en cause ont été déférés ce jour au Parquet et immédiatement placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction. Les faits, d’une extrême gravité, sont qualifiés de vol avec violences, association de malfaiteurs et d‘assassinat, et sont passibles de l’emprisonnement à vie.», fait savoir le Procureur Adou Richard.

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