ETUDIANT IVOIRIEN EN Belgique – Pour trouver une solution à son problème, le concerné explique avoir saisi la présidence de l’Université de Cocody pour faire part des problèmes rencontrés avec l’administration de sa nouvelle université sur le territoire belge. Une lettre a même été adressée à la Présidence de la République selon le récit des faits rapportés ce jeudi par le concerné sur les réseaux sociaux. Même la Fesci a été contactée à Abidjan en vue de remédier à ce problème qui selon Aimé Scharlus Alliko, est imputable à l’université FHB de Cocody. Pour se faire entendre, le concerné prévoit désormais d’entamer une grève de la faim.
Aimé Scharlus Alliko fait partie des 5000 étudiants ivoiriens n’ayant pas réussi à s’inscrire au titre de l’année académique 2017-2018 en Côte d’Ivoire. Mais son cas reste particulier puisqu’il a réussi à décrocher une place dans une université de Belgique, pour le cycle du Master. Mais l’inscription a été faite sous réserve de la production de certains documents, dont le relevé de notes attestant qu’il a bel et bien effectué le Master 1 à la Fac de Cocody. Mais Aimé Scharlus Alliko n’arrive pas à fournir à sa nouvelle administration en Belgique les documents requis, au motif qu’il n’a pu s’inscrire pour l’année académique 2017-2018 avec l’université de Cocody à Abidjan, dans les délais impartis. Et l’université qu’il fréquente en Belgique menace aujourd’hui de le radier. L’étudiant ivoirien est aussi sous la menace d’une expulsion en Côte d’Ivoire, sans même avoir terminé le cycle de Master à l’étranger.
En Belgique, un étudiant ivoirien est depuis quelques temps, au bord du désarroi. La raison, il est sous la menace d’une radiation de son université belge et d’une expulsion en Côte d’Ivoire, sans même avoir eu le temps d’achever son cycle du Master. Le dénommé Aimé Scharlus Alliko fait malheureusement partie des milliers d’étudiants ivoiriens qui n’ont pu finaliser leur inscription dans les délais indiqués par l’université de Cocody, au titre de l’année académique 2017-2018, une situation qui porte préjudice à son année académique en Belgique : «Je suis étudiant ivoirien résident en Belgique pour la poursuite de mon cursus Universitaire, en Master de droit pénal et de procédure pénale internationale….Je suis au nombre des étudiants n’ayant pu s’inscrire dans les délais fixés par la scolarité pour l’année académique 2017-2018 pour un cas de force majeure et pour des raisons imputables à l’administration même de l’université Félix Houphouet Boigny de Cocody. Ayant réussi les examens du Master 1 en droit privé au sein de l’université Félix Houphouet Boigny, j’ai été sélectionné et admis après une préinscription, à étudier dans une université belge sous réserve de la production de certains documents. A présent, je suis menacé d’exclusion et d’expulsion vers la Côte d’Ivoire, si je n’arrive pas à produire mes relevés de notes et diplômes de l’année 2017-2018». Dans sa lettre ouverte, l’étudiant ivoirien rappelle qu’il a sollicité les autorités compétences, mais sans le moindre succès. Un courriel a même été adressé à la Présidence de la République, selon les informations transmises par le concerné. Au bord de la déception, Aimé Scharlus Alliko a décidé de se faire entendre autrement, après l’échec des multiples tentatives auprès de l’administration de l’université de Cocody.
Une grève de la faim devant l’Ambassade
«Alors, face à mon désarroi, Je voudrais saisir toute l’opinion nationale, internationale et tous ceux et celles qui liront ce message, afin qu’ils sachent que je n’ai d’autres solutions que d’entamer une grève de faim devant l’ambassade de Côte d’Ivoire en Belgique dans les prochains jours. A mon sens, cette initiative pourra témoigner de la gravité de la situation et faire prendre conscience à nos décideurs en charge de l’enseignement supérieur et aussi au ministère de la promotion de jeunesse et les faire revenir sur leurs positions. J’espère que mon message passera et qu’il ne laissera pas nos décideurs passifs et indifférents fasse au désarroi des 8000 étudiants ivoiriens menacés d’une manière ou d’une autre quel que soit l’endroit où ils se trouvent respectivement».