Découvertes d’armes: le procès de Jacques Mangoua fixé au 3 octobre

by Kohan Kioshiko

Procès de Jacques Mangoua – Le Procureur de la République près du tribunal de première instance de Bouaké, a animé une conférence de presse concernant la découverte d’armes et de munitions au domicile du président du conseil régional du Gbeke. Après la fin de la mise en garde à vue, l’élu ivoirien a été placé en détention, dans l’attente de son procès qui démarrera le jeudi 3 octobre 2019, selon le Procureur Koné Braman. La conférence de presse a été l’occasion pour le Procureur d’apporter quelques précisions sur la version des cadres Pdci de la région du Gbeke. Ceux-ci révélaient que le concerné avait saisi les instances juridiques pour une plainte. Mais le Procureur précise que la plainte portait sur les menaces dont il ferait l’objet, et non sur la découverte de munition de guerre à son domicile.

Malgré la fin de sa garde à vue, le vice-président du PDCI RDA n’a toujours pas regagné son domicile. Au cours d’une conférence de presse, le Procureur de la République a indiqué que le président du conseil régional du Gbeke, n’a pas été en mesure de prouver son innocence dans cette affaire, raison pour laquelle il sera placé en détention le temps que démarre son procès. D’après l’annonce faite par Koné Braman, le procès de l’élu Pdci s’ouvrira le jeudi 03 octobre 2019. Jacques Mangoua est poursuivi pour détention illégale de munition d’armes de guerre à son domicile sans la moindre autorisation administrative. La réaction de son parti n’a pas tardé après son transfert à la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké. Dans son nouveau communiqué, le Pdci a condamné de graves violations des droits de l’homme.

Placé en garde à vue après la découverte d’armes à son domicile, Jacques Mangoua a été transféré à la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké. L’information concernant son transfèrement a été confirmée par le Procureur Koné Braman qui a d’ailleurs annoncé la tenue d’un procès dans quelques jours : «La garde à vue de M. Mangoua Jacques prend fin ce jour. Il sera mis sous mandat de dépôt et transféré à la maison d’arrêt et de correction de Bouaké en attendant son procès pour détention illégale de munition de guerre sans autorisation administrative qui se tiendra sauf cas de force majeure le jeudi». Il y’a environ une semaine, environ une quarantaine de machette ont été découvertes au domicile de l’élu ivoirien. Une importante quantité de munitions de guerre a été également découverte au domicile de Jacques Mangoua, président du conseil régional du Gbeke. Pour le Procureur de la République, le prévenu n’a pas réussir à confirmer au cours de la première audience qu’il n’était pas le propriétaire des munitions et machettes découvertes à son domicile : «Faute d’avoir rapporté la preuve de ce qu’il n’est pas le propriétaire des munitions découvertes à son domicile, M. Mangoua Jacques sera traduit devant le tribunal correctionnel suivant la procédure de flagrant délit probablement le jeudi». Contrairement à son parti qui affirmait qu’il y’a des traces sur la clôture, signe d’une possible effraction au domicile de Jacques Mangoua, Koné Braman a prétendu le contraire : «Au cours de cette perquisition, aucun objet intéressant notre enquête n’a été trouvé. Il convient de préciser qu’aucune trace n’a été observée sur le mur qui a une hauteur de 03 mètres surmonté par des pointes de sécurité».

Le Pdci dénonce des graves violations des droits de l’homme

«Le vendredi 27 septembre 2019, le PDCI-RDA a appris, avec indignation, la détention de Monsieur MANGOUA Jacques, Président du Conseil Régional du GBEKE et Vice-président du PDCI-RDA, dans les locaux de la compagnie de Gendarmerie de Bouaké… En maintenant en détention, de façon arbitraire, le Président du Conseil Régional du GBEKE, le régime RHDP-unifié vient encore une fois de faire la preuve de sa volonté de caporaliser les institutions de la République afin de confisquer le pouvoir d’Etat et renforcer l’Etat de non droit. En conséquence, le PDCI-RDA, condamne énergiquement ces graves violations des libertés et des droits ; Exige instamment la mise en liberté immédiate du Président Jacques MANGOUA».

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