Réseaux Sociaux – Avec l’avènement des nouvelles méthodes de communication, la diffamation est devenue monnaie courante sur les réseaux sociaux. Pourtant, cette pratique est combattue depuis des mois par la justice ivoirienne, en collaboration avec la brigade de lutte contre la cybercriminalité. Un internaute ivoirien apprendra encore une nouvelle fois à ses dépens qu’il existe une frontière entre liberté d’expression et diffamation sur les réseaux sociaux. L’identité du présumé coupable a été préservée par la police. Selon les informations dont nous disposons, l’internaute interpellé est allé jusqu’à affirmer sur la toile que le sieur KYC avait détourné plus de 30 millions de francs Cfa que lui avaient remis une importante personnalité politique du pays. Face à la cette atteinte à son image, l’individu diffamé a saisi la plateforme de lutte contre la cybercriminalité en vue d’une plainte. Après enquête l’auteur des posts diffamatoires a été arrêté et conduit au Parquet, dans l’attente de son jugement.
Si la communication sur les réseaux sociaux est aujourd’hui un phénomène incontournable, certains utilisateurs de ces nouvelles technologies doivent encore être sensibilisés sur l’usage approprié. Dans les forums ou groupes, il n’est pas rare aujourd’hui de voir certains internautes tenir des propos injurieux à l’égard des autres, se croyant bien à l’abri vu qu’ils utilisent pour la plupart des avatars sur Facebook. Mais ces individus peu recommandables oublient bien souvent que les services d’informations et de renseignement disposent d’une belle longueur d’avance sur eux. Se croyant bien à l’abri d’une éventuelle arrestation, le dénommé GKL tenait régulièrement des propos injurieux et diffamatoires à l’égard d’une personnalité publique. Mais il devra répondre de ses actes devant un tribunal compétent puisqu’il a été à sa grande surprise interpellé par les agents de la PLCC.
Un internaute ivoirien vient d’être arrêté pour diffamation à l’égard d’une personnalité publique ivoirienne, sur les réseaux sociaux. Depuis des mois, le Procureur de la République ne ménage aucun effort dans la sensibilisation des internautes. Mais certains continuent toujours de verser dans la diffamation et les injures, se croyant intouchables derrière leur écran. Mais avec l’avancée de la technologie, retrouver un utilisateur des réseaux sociaux est une tache aujourd’hui aisée. Le dénommé GKL apprendra malheureusement à ses dépens les conséquences de la diffamation sur les réseaux sociaux. Selon le récit dévoilé par la Plcc, «KYC est une personnalité publique qui comme beaucoup d’autres utilise les réseaux sociaux. Il y passe du temps pour promouvoir ses activités et faire connaître ses opinions et ambitions politiques. Il prend souvent part à des débats d’idées entre opposants et adhérents sur des plateformes de discussion. Depuis peu, il constate des publications injurieuses et calomnieuses à son égard sur Facebook. C’est visiblement l’œuvre selon KYC d’un opposant politique qui exprime son désaccord de la mauvaise manière. Il décide alors d’user de moyens pacifiques pour mettre un terme à ces publications. À plusieurs reprises, il interpelle l’auteur de ces posts via la messagerie privée pour lui demander de mettre fin à ces allégations. Mais ses appels à la retenue ne trouvent pas d’écho favorable auprès de ce dernier». Et la ligne rouge sera franchie lorsque l’auteur des diffamations fera des révélations sur une somme de 30 millions qu’aurait détournée la personnalité publique diffamée sur les réseaux sociaux.
Plainte à la Plcc
«Celui-ci continue ses sorties affirmant même dans l’un de ses posts que KYC a détourné la somme de 30 000 000 FCFA soit environ 46 154 EUROS reçu d’une autorité politique du pays et destiné au soin d’un certain P. C’est la goutte d’eau de trop. Exaspéré, KYC porte une plainte au sein de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). En collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), les investigations de la Plateforme de lutte Contre la cybercriminalité ont permis d’interpeller GKL. Celui-ci a reconnu être l’auteur de cette publication à l’encontre de KYC.», apprenons-nous auprès de la Plcc. L’individu conduit au Parquet risque au moins un an de prison ferme s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.