Pluies diluviennes à Grand-Bassam – la petite saison des pluies en Côte d’Ivoire s’est annoncée avec des précipitations beaucoup plus importantes que celle de la grande saison, dans certaines villes du pays. Il y’a une dizaine de jours, plusieurs quartiers d’Ayamé étaient submergés par les eaux pluvieuses, faisant tourner plusieurs commerces et autres activités au ralenti. Même constat dans la ville de Grand Bassam où plusieurs quartiers ne sont accessibles qu’avec des pirogues, en raison des inondations causées par les récentes pluies diluviennes. Dans la commune de Yopougon, l’on a même dénombré quelques victimes des récentes pluies tombées dans la capitale économique ivoirienne. En accord avec les autorités ivoiriennes, l’UNESCO a décidé de dépêcher une mission d’évaluation dans la cité balnéaire dont plusieurs sites sont aujourd’hui classés dans le patrimoine mondial de l’organisation internationale. Les activités tournent au ralenti dans la ville depuis plus d’une semaine dans certains quartiers.
Les dégâts causés par les pluies diluviennes tombées en Côte d’Ivoire il y’a environ deux semaines sont encore visibles dans certaines villes. A Grand-Bassam, plusieurs quartiers se retrouvent encore sous les eaux. Si les autorités ivoiriennes sont à pied d’œuvre pour apporter une assistance aux sinistrés de la cité balnéaire, elles viennent de recevoir le soutien de l’Unesco dans la gestion de cette crise qui frappe la ville historique. Une mission d’évaluation de l’organisation internationale séjourne actuellement en Côte d’Ivoire en vue d’aider les autorités ivoiriennes dans la mise en place du plan d’urgence dans les quartiers sinistrés. A cause des inondations, une grande partie de la ville tourne au ralenti depuis plusieurs jours. Pour rappel, la ville de Grand-Bassam est classée dans le patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2012, car regorgeant de nombreux sites et vestiges historiques.
Les images des inondations de la ville de Grand-Bassam ont suscité l’émoi chez nombres d’ivoiriens. Suite à des pluies diluviennes tombées il y’a environ deux semaines, plusieurs quartiers de la ville ont été coupés du reste du monde, car inaccessibles à pied ou en voiture. Pour se déplacer, certains habitants ont dû avoir recours aux pirogues car à leurs domiciles par les eaux pluvieuses. Si la situation a été particulièrement difficile dans la cite balnéaire dans cette petite saison des pluies, c’est parce que les fortes pluies tombées ont provoqué le débordement de la rivière Comoé sortie de son lit. «En réponse à ces inondations, l’UNESCO a planifié, en étroite coopération avec les autorités ivoiriennes, une première mission pour l’évaluation des dommages et la définition de mesures de sauvegarde, financée par le Fonds d’Urgence pour le Patrimoine de l’UNESCO. Les résultats de la mission contribueront également à la préparation d’un plan de gestion des risques pour Grand-Bassam et à l’identification des besoins en formation pour sa mise en œuvre.», rapporte l’Unesco sur son site officiel. Pour sa part, la directrice générale de l’UNESCO, Madame Audrey Azoulay, a indiqué qu’à «travers le Bureau de l’UNESCO à Abidjan, nous sommes aux côtés du Gouvernement ivoirien et les autorités locales de Grand-Bassam pour mener les actions de première urgence qui s’imposent pour remédier au plus vite aux impacts constatés dans la zone sinistrée». Pour le directeur adjoint du département culture de l’organisation mondiale, «l’UNESCO possède une vaste expérience et expertise en matière de gestion des risques de catastrophe dans le secteur culturel, notamment pour les biens du patrimoine mondial, et nous continuerons à fournir une expertise technique et à aider à mobiliser des fonds pour soutenir les efforts de gestion des risques, y compris les inondations».
Un cri de cœur au pouvoir
«Grand-Bassam, Ayamé, Yopougon et Abobo ont payé un lourd tribut aux inondations occasionnées le weekend dernier par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Côte d’Ivoire. À Abobo et à Yopougon, plusieurs morts ont été enregistrés. Bassam se bat encore pour sortir des eaux qui la couvrent, et Ayamé se remet difficilement de l’effet dévastateur des trombes d’eau qui s’y sont abattues… Devant la récurrence de ces drames, c’est le lieu pour nous d’exhorter le gouvernement à prendre la pleine mesure des défis que les changements climatiques et leurs conséquences annoncées nous imposent.», a déclaré Boni Danielle Claverie, la présidente de l’URD.