Procès Gbagbo et Blé Goudé – Alors que les deux personnalités du pays restent suspendues à une décision de la Cour d’appel concernant leur libération définitive, deux autres affaires attendent l’ancien dirigeant et son protégé à Abidjan. Il y’a quelques jours, la justice ivoirienne confirmait la condamnation de l’ancien dirigeant ivoirien à 20 ans de prison pour l’attaque contre la Banque Centrale d’Afrique de l’ouest, lors de la crise post-électorale de 2011. Dans le même temps, s’ouvrira un procès contre le président du COJEP.
Le retour de Charles Blé Goudé et Laurent en Côte d’Ivoire se complique davantage. Outre l’acquittement tant attendu à la CPI, les deux ivoiriens devront aussi faire face à la justice ivoirienne pour des délits en rapport avec la crise post-électorale ivoirienne de 2011. Alors que son procès à la cour pénale international battait de l’aile, l’ancien président ivoirien a été condamné à 20 de prison en Côte d’Ivoire pour l’attaque de la BCEAO, une condamnation assortie d’une amende de plus de 300 milliards de francs Cfa. Il y’a quelques jours, la justice ivoirienne confirmait la condamnation de l’ancien président ivoirien, annonçant par la même occasion l’ouverture d’un procès contre Charles Blé Goudé, le protégé de l’ex-dirigeant ivoirien. Pour les partisans de l’ancienne majorité présidentielle, le pouvoir actuel tente visiblement de s’opposer à un éventuel retour des deux ivoiriens au pays, puisque l’Etat ivoirien aurait adressé un courrier fin octobre dernier pour s’opposer à l’acquittement sans conditions des deux anciens pensionnaires de la Haye. En quête d’alliance avec le FPI, le PDCI n’a pas manqué de réagir aux nouveaux rebondissements judiciaires dans les affaires Gbagbo et Blé Goudé.
Le retour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur les terres ivoiriennes est compromis par de nouvelles affaires judiciaires en Côte d’Ivoire. Alors que les deux ivoiriens attendent la décision de la Cour d’Appel concernant leur acquittement, la justice ivoirienne a récemment confirmé une première condamnation de l’ancien président, tombée bien avant la décision de son acquittement à la Cour Pénale Internationale. Il y’a environ deux ans, la justice ivoirienne condamnait Laurent Gbagbo et un autre cadre de son parti à 20 ans de prison pour l’attaque de la BCEAO pendant la crise de 2011. Le président ivoirien doit, outre sa condamnation à 20 ans de prison, s’acquitter d’une lourde amende qui s’élève à plus de 300 milliards de francs. La justice ivoirienne a confirmé il y’a quelques jours la peine de 20ans et l’amende à l’encontre de l’ancien président ivoirien, une situation qui compromet clairement le retour de ce dernier en Côte d’Ivoire. Pour le PDCI ? il y’a quelques une volonté du pouvoir en place de s’opposer à la réconciliation tant pronée avec le FPI, l’ancienne mouvance présidentielle : «l’introduction regrettable d’une requête, le 25 Octobre 2019 par les autorités ivoiriennes, auprès de la Cour Pénale Internationale, pour s’opposer à la demande de libération immédiate adressée à cette même Cour le 07 Octobre 2019 par la défense du Président Laurent GBAGBO et du Président du COJEP, Charles Blé GOUDE ; lesquels ont été régulièrement acquittés depuis le 15 janvier 2019, pour l’accusation de crimes contre l’humanité… le nouveau procès, tout aussi inattendu, à Abidjan du Président Charles Blé GOUDE, appelé à comparaître le 06 Novembre 2019, après une première comparution le 30 Octobre 2019, pour crimes contre des populations civiles et crimes contre des prisonniers de guerre… Au regard de ces faits troublants qui risquent de compromettre, encore une fois, la cohésion nationale et la nécessaire réconciliation entre les filles et fils de la République de Côte d’Ivoire».
Le PDCI hausse le ton
Dans son communiqué, le parti d’Henri Konan Bédié «condamne ces deux nouveaux procès tenus à Abidjan et l’immixtion des autorités ivoiriennes dans le déroulement du procès de nos deux compatriotes devant une juridiction internationale, indépendante qui ne devrait être soupçonnée de partialité». Le PDCI demande aussi au pouvoir actuel de tout mettre en œuvre pour faciliter le retour au pays de Gbagbo et Blé Goudé.