Présidentielle 2020 : voici les soutiens de Soro

Kohan Kioshiko

Election présidentielle en Côte d’Ivoire – Dans moins d’un an, les ivoiriens seront appelés aux urnes pour se faire élire un nouveau dirigeant. Si le scrutin de 2010 avait suscité un engouement sans précédent, celui de 2020 risque encore de susciter un plus grand enthousiasme. Avec une classe politique complètement recomposée, les potentiels candidats à cette élection cruciale tentent tant bien que mal de tisser des alliances pour renverser le RHDP de Ouattara Alassane. Et parmi les candidats attendus à cette élection, l’ancien premier ministre ivoirien Guillaume Soro, également ex-président de l’Assemblée Nationale ivoirienne.

Guillaume Soro a mis terme depuis quelques semaines à un feuilleton à rebondissements en confirmant depuis son déplacement en Espagne, sa candidature à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, scrutin qui aura lieu fin octobre 2020. Comme l’on démontré les précédentes expériences électorales, le jeu des alliances sera incontestablement la clé de se scrutin présidentiel qui suscite un engouement sans précédents. L’ancien premier ministre ivoirien, devra forcément tisser des alliances, en vue d’espérer créer la surprise face au RHDP et pourquoi pas face au Pdci et les autres candidats de cette élection. Mais pour l’heure, l’ancien chef du parlement n’a pas encore annoncé s’il intègrerait la plateforme de l’opposition mise en place par Bédié, une adhésion qui pourrait lui ouvrir les portes à de nombreux soutiens pour cette présidentielle. En attendant, Guillaume Soro n’est pas seul, comme certains pourraient le penser. A ses côtés, des fidèles lieutenants comme Alain Lobognon, ancien ministre des sports destitué de son poste il y’a quelques années, ou encore Affoussiata Bamba Lamine, ex-ministre de la communication. Mais Soro a aussi le soutien de plusieurs mouvements politiques en Côte d’Ivoire.

Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro est soutenu par de nombreux mouvements dans son pays. Son principal soutien vient sans doute du RACI, première formation politique à avoir réclamé une candidature de l’ancien chef du parlement ivoirien. Il y’a quelques mois, le RACI déclarait déjà Soro comme leur candidat dans la course au prochain scrutin présidentiel ivoirien : «Soyons désormais des militants engagés et déterminés. Soyons solidaires. Guillaume Soro sera notre candidat à l’élection présidentielle de 2020. Et nous la remporterons. N’ayez pas peur… La termitière est le signe de la solidité. Elle résiste à la pluie, à la tempête, aux feux de brousse. Elle est le fruit d’un travail acharné et le symbole de la solidarité. Elle est, par ailleurs, protectrice, car, même quand le feu de brousse ravage tout sur son passage, tous ceux qui s’abritent dans une termitière sont toujours épargnés.», déclarait le patron du RACI il y’a quelques mois. Soro Kanigui avait il y’a deux ans, aussi appelé Guillaume Soro à boycotter un important congrès du RDR. Outre le RACI, l’ancien président de l’Assemblée Nationale est soutenu dans cette bataille pour le fauteuil présidentiel par le MVCI, mouvement politique dirigé par Félicien Sekongo. Alain Lobognon, fidèle lieutenant de Guillaume Soro et ex-ministre ivoirien des sports, a récemment été sollicité pour intégrer le MVCI. Il a donc mis fin à son militantisme en faveur du RDR pour rejoindre le mouvement pro-Soro. Rappelons que l’UDS, l’Union des soroistes, est également l’un des soutiens de l’ex-pan à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Mais en dépit de ces nombreux soutiens, Guillaume Soro devra encore aller tisser des alliances pour espérer remporter l’élection présidentielle à venir.

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Election présidentielle en Côte d’Ivoire – Dans moins d’un an, les ivoiriens seront appelés aux urnes pour se faire élire un nouveau dirigeant. Si le scrutin de 2010 avait suscité un engouement sans précédent, celui de 2020 risque encore de susciter un plus grand enthousiasme. Avec une classe politique complètement recomposée, les potentiels candidats à cette élection cruciale tentent tant bien que mal de tisser des alliances pour renverser le RHDP de Ouattara Alassane. Et parmi les candidats attendus à cette élection, l’ancien premier ministre ivoirien Guillaume Soro, également ex-président de l’Assemblée Nationale ivoirienne.Guillaume Soro a mis terme depuis quelques semaines à un feuilleton à rebondissements en confirmant depuis son déplacement en Espagne, sa candidature à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, scrutin qui aura lieu fin octobre 2020. Comme l’on démontré les précédentes expériences électorales, le jeu des alliances sera incontestablement la clé de se scrutin présidentiel qui suscite un engouement sans précédents. L’ancien premier ministre ivoirien, devra forcément tisser des alliances, en vue d’espérer créer la surprise face au RHDP et pourquoi pas face au Pdci et les autres candidats de cette élection. Mais pour l’heure, l’ancien chef du parlement n’a pas encore annoncé s’il intègrerait la plateforme de l’opposition mise en place par Bédié, une adhésion qui pourrait lui ouvrir les portes à de nombreux soutiens pour cette présidentielle. En attendant, Guillaume Soro n’est pas seul, comme certains pourraient le penser. A ses côtés, des fidèles lieutenants comme Alain Lobognon, ancien ministre des sports destitué de son poste il y’a quelques années, ou encore Affoussiata Bamba Lamine, ex-ministre de la communication. Mais Soro a aussi le soutien de plusieurs mouvements politiques en Côte d’Ivoire.Vers de nouvelles alliances

Vers de nouvelles alliances

Avant la présidentielle de 2020, Henri Konan Bédié a décidé de fédérer toute l’opposition ivoirienne pour barrer la route à un nouveau mandat du RHDP en Côte d’Ivoire. La coalition mise en place comprend pour l’instant 17 partis politiques. Mais Guillaume Soro, président du GPS, n’a pas encore annoncé son adhésion à cette plateforme. D’une manière ou d’une autre, l’ancien chef du parlement ivoirien aura besoin de soutiens d’autres familles politiques pour remporter le scrutin à venir. Si un éventuel soutien du Pdci est envisageable, difficile de savoir si le FPI acceptera de tisser une alliance avec l’ex-chef du parlement ivoirien.

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