Candidature de Ouattara Alassane – A l’approche de la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire, les débats font rage sur la possibilité pour l’actuel président de briguer un nouveau mandat en Côte d’Ivoire. Malgré l’adoption d’une nouvelle Constitution, les compteurs ne sont pas pour autant remis à zéro selon l’opposition ivoirienne. Et cette question divise également les juristes ivoiriens. Mais pour Tiémoko Assalé, seule une personne peut mettre fin à ce débat sur ce troisième mandat de l’actuel chef d’Etat, une réponse que certains ont visiblement mal digéré.
Maire de la commune de Tiassalé, Tiémoko Assalé Antoine abordait il y’a quelques jours un sujet de préoccupation d’ordre majeur en Côte d’Ivoire, à savoir la question du troisième mandat de Ouattara Alassane. Interrogé par plusieurs médias internationaux, le président ivoirien a toujours fourni la même réponse, à savoir la possibilité pour lui de briguer un troisième mandat en Côte d’Ivoire sous la nouvelle constitution. Pour l’opposition, le président actuel envisagerait clairement un passage en force, dans l’éventualité d’une nouvelle candidature en 2020, étant donné que la Constitution n’autorise que deux mandats présidentiels. Et les juristes ivoiriens sont encore loin de parler d’une même sur cette question concernant le troisième mandat de Ouattara Alassane en Côte d’Ivoire. Pour le journaliste ivoirien, le peuple de Côte d’Ivoire, fractionné en trois, n’a pas la capacité actuelle de se dresser comme un seul peuple contre le troisième mandat du président ivoirien, encore moins l’opposition ivoirienne actuelle.
Qui pour empêcher Ouattara Alassane d’être candidat à sa propre succession en 2020 ? Cette brûlante question a été passée sous divers angles par le journaliste ivoirien Tiémoko Assalé Antoine, par ailleurs maire indépendant de la commune de Tiassalé. Après avoir évoqué différentes possibilités sur cette candidature de l’actuel président ivoirien, le maire de Tiassalé en est venu à la conclusion selon laquelle l’opposition ivoirienne, encore moins le peuple de Côte d’Ivoire qui est actuellement déchiré en trois, ne sont en mesure d’empêcher le président actuel de se présenter en 2020. Et cette conclusion a visiblement été dépréciée par certains. En réponse à ses détracteurs, Tiémoko Assalé s’est attelé cette fois à démontrer pourquoi Ouattara Alassane est le seul à pouvoir empêcher sa propre candidature à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire : «J’ai affirmé que sur la question de l’éventualité d’un 3e mandat, seul Ouattara peut empêcher Ouattara d’être candidat. Je l’ai affirmé et je l’ai démontré. Personne parmi mes détracteurs sous la publication, ne me démontre, avec preuve à l’appui, le contraire de cette affirmation. Comme à leur habitude, avec leurs lunettes de partisans, ils tentent de me contredire m, avec des bouts de phrase, non pas en démontrant le contraire de cette affirmation, mais en prêchant pour leur propre chapelle avec le drap de la subjectivité en pensant être objectif. Je dis qu’en dehors de Ouattara lui-même, personne ne peut l’empêcher de se présenter. Venez me démontrer le contraire.», a martelé le patron du quotidien satirique L’Eléphant Déchaîné.
Une décision qui revient au conseil constitutionnel
«Je dis que le peuple de Côte d’ivoire, fractionné en 3, n’est capable d’aucune révolution et que tout trouble ne déboucherait que sur un affrontement des uns contre les autres et donc une guerre civile parce que les intérêts des uns et des autres dans le même peuple, sont profondément antagonistes. Il n’y a plus un seul peuple. Il y a le peuple du FPI, il y a le peuple du RHDP et il y a le peuple du RDR. c’est vrai ou c’est faux? Voilà une question. Je dis que les juristes ivoiriens, sur les questions électorales, n’ont pas étudié le même droit. C’est vrai ou c’est faux? Voilà une autre question. Je dis que le juge constitutionnel, nommé par le président et proche de lui comme l’était Yao Ndre au temps de Gbagbo, dans ce pays, sauf miracle, ne peut s’opposer à la candidature du président. C’est vrai ou c’est faux? Voilà une autre question. Venez me démontrer le contraire de tout ça.», a étayé le journaliste ivoirien.