Mamadou Koulibaly – Candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2020, l’ancien chef du parlement ivoirien a récemment fait la une des médias ivoiriens suite à l’expulsion de sa conseillère en communication, la suisso-camerounaise Nathalie Yamb. Après avoir fait de graves révélations sur les raisons de cette expulsion, le journaliste Saïd Penda dénonce aujourd’hui l’opportunisme politique de celui qui souhaite conduire la destinée de la Côte d’Ivoire pour les cinq prochaines années, s’il est élu après la présidentielle d’octobre prochain.
Qui est Mamadou Koulibaly ? A cette question certains vous répondraient qu’il était l’une des figures emblématiques de l’ancien régime. Sous l’ère de Laurent Gbagbo, il occupait notamment le pose de président de l’Assemblée Nationale. Après l’arrestation de l’ancien président en 2011, il sera sollicité pour prendre les rênes du front populaire ivoirien. Mais l’économiste ivoirien aura du mal à assumer cette lourde responsabilité, d’autant plus que le parti avait été fragilisé par la crise post-électorale ivoirienne. Aujourd’hui président du Lider, Mamadou Koulibaly partage très peu d’affinités avec son ancienne famille politique, même s’ils sont visiblement d’accord sur plusieurs sujets d’actualité. Candidat déclaré à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire, l’ancien ministre ivoirien est aussi présenté comme un panafricaniste. Il n’avait pas hésité une seule seconde à apporter son soutien à Kémi Seba, arrêté au Sénégal pour avoir brûlé un billet de la Bceao il y’a deux ans. Pour le journaliste Saïd Penda, le président du lider est loin d’être un panafricaniste, en dépit de certaines apparences.
Les nouvelles révélations de Saïd Penda sur Mamadou Koulibaly donnent froid dans le dos. Après avoir attaqué le candidat ivoirien à la présidentielle sur l’affaire Nathalie Yamb, le journaliste est récemment revenu à la charge en passant au crible le profil de celui que certains qualifient de panafricaniste. Ce n’est pas sans raison si certains considèrent l’homme politique ivoirien comme un fervent défenseur du panafricanisme. Sur plusieurs sujets comme la question du francs Cfa, Mamadou Koulibaly a clairement appelé à une indépendance des pays membres de la zone financière. Pourtant, le journaliste Saïd Penada se fait une toute autre opinion du leader politique ivoirien : «S’il est un homme politique ivoirien qui a fait une percée depuis un moment au sein de l’opinion publique de l’Afrique francophone, c’est incontestablement mamadou koulibaly. Mais la plupart de ceux qui applaudissent ses propos purement populistes, savent-ils réellement qui est cet homme ? J’en doute, car même s’il est vrai que l’anti-francisme et le french bashing à la mode dans bien d’anciennes colonies françaises a pour corollaires l’explosion de la déraison, je suis de ceux qui pensent que la capacité à analyser froidement n’a pas abandonné tous les francophones, fort heureusement… Celui qui se fait passer aujourd’hui pour chantre du panafricanisme a été une des grandes figures d’un régime gbagbo dont le fascisme a d’abord ostracisé les Africains: Burkinabé, Maliens et Guinéens notamment, massacrés par milliers durant les années gbagbo (voir vidéo). Tous ces crimes, mamadou koulibaly ne les a critiqué que du bout des lèvres, et encore, seulement après la chute du criminel de guerre gbagbo.».
Des révélations sur les relations avec sa conseillère
«Celui qui se fait passer aujourd’hui pour le pape de la vertu avait pourtant offert un passeport diplomatique ivoirien à sa maîtresse devenue officieusement conseillère en communication, la Suisso-camerounaise nathalie yamb. Voilà donc comment, alors même qu’elle servait encore à MTN à Abidjan, contre toutes les règles éthiques de la multinationale sud-africaine, la nouvelle coqueluche des panafricons est devenue « diplomate ivoirienne ». Ça a collaboré avec le régime xénophobe anti-panafricain du criminel de guerre gbagbo et ça se fait passer pour une panafricaniste. A vomir de dégoût! Disons pour conclure que les Ivoiriens sont plutôt très lucides sur le cas mamakou coulibaly qui, n’ont seulement ne lui ont plus accordé de mandat électif depuis la chute de laurent gbagbo.Mieux, ils ont relégué son parti de l’opportuniste sans aucune conviction au niveau le plus marginal dans toutes les structures électives.», rapporte le journaliste.