Ble Goudé réagit au mandat d’arrêt émis contre Guillaume Soro

Mandat d’arrêt contre Soro – L’actualité ivoirienne est marquée depuis quelques heures par l’émission d’un mandat d’arrêt contre l’ancien président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro. Attendu dans la capitale économique ivoirienne pour le dimanche 22, l’avion de l’ancien président du parlement ivoirien a atterri dans la capitale ghanéenne selon plusieurs sources concordantes jointes.

Charles Blé Goudé a réagi au mandat d’arrêt émis contre l’ancien président de l’Assemblée Nationale le lundi 23 décembre 2019. Le Procureur de la République état de passage dans la soirée sur les antennes nationales pour faire le point sur ce mandat délivré par les autorités ivoiriennes contre l’ancien premier ministre ivoirien. Hors du pays depuis six mois, Guillaume Soro préparait son grand retour à Abidjan pour le dimanche 22 décembre dernier. Ses partisans avaient même été mobilisés pour l’accueillir dignement à son arrivée de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny. Mais l’avion dans lequel se trouvait le député de Ferké n’atterrira pas dans la capitale économique ivoirienne comme prévu le lundi. Selon le Procureur Adou Richard, l’ancien président de l’Assemblée Nationale est recherché pour atteinte à l’autorité de l’Etat, mais aussi pour blanchiment d’argent portant sur la somme de plus d’un milliard de Francs Cfa. Pour l’heure, aucune réaction de l’ancien président du parlement ivoirien à ces accusations de détournements de fonds et de blanchiment d’argent. Depuis la Haye, Charles Blé Goudé a apporté son soutien à son ancien compagnon de lutte au sein de la Fesci. Le président du Cojep a aussi exprimé son soutien aux proches de l’ex-Pan interpellés et placés sous mandat de dépôt au cours de la journée du lundi.

«Ce lundi 23 décembre 2019, la Direction de surveillance du territoire (Dst) a informé le procureur de la République que M. Soro Kigbafori Guillaume, député à l’Assemblée nationale et ex-président de ladite institution, se trouvant à l’extérieur du pays depuis plusieurs mois, projetait d’attenter à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national», indiquait le Procureur de la République dans la soirée sur la chaine nationale. L’ancien chef du parlement ivoirien est également poursuivi dans son pays pour détournement, «recel de deniers publics et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 1,5 milliard de francs Cfa», ajoute Adou Richard dans sa déclaration relative au Mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro, l’ancien chef du parlement ivoirien. Candidat déclaré à la présidentielle de 2020, l’ancien chef du parlement ivoirien devait regagner Abidjan depuis le 22 décembre. Maos le retour de Guillaume Soro sera finalement reporté au lundi, un retour qui n’est plus à l’ordre du jour, eu égard des derniers rebondissements. Depuis la Haye, Charles Blé Goudé s’est exprimé sur cette nouvelle affaire opposant Guillaume Soro aux autorités ivoiriennes : «le président du GPS, M. Soro Guillaume après 6 mois passé hors de la CI a quitté la France et était attendu à Abidjan aux environs de 14h. Malheureusement son vol n’a pu se poser à l’aéroport International Félix Houphouet Boigny comme prévu. Au cours de la même journée,  les dirigeants de son mouvement citoyen GPS (Générations et peuples solidaires), des députés du groupe parlementaire RACI, ses partisans ont été arrêtés et un mandat d’arrêt a été émis par la justice ivoirienne à l’encontre de M. SORO Guillaume pour motif de « tentative de déstabilisation et détournement des deniers publics » Au-delà de la personne de Guillaume Soro, Le cabinet du ministre Charles Blé Goudé, regrette ici le recul des libertés individuelles, le manque de démocratie.», rapporte le parti de Blé Goudé dans un communiqué officiel.

Le Cojep apporte son soutien à Soro

«Face à ce triste constat,  le cabinet du ministre Charles Blé Goudé exprime toute sa solidarité au GPS et à son Président, Guillaume Soro Kibafori, aux députés de la république qui ont été arrêtés sans aucune forme de procédure en la matière eu égard à l’immunité parlementaire que confère leur statut… dénonce ces pratiques d’une époque de triste mémoire qui rappellent aux ivoiriens les méthodes d’un système que l’’on croyait révolu à jamais», souligne le Cojep.

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