Remède Covid-19 – La chloroquine est aujourd’hui au centre d’un vaste débat entre scientifique concernant son efficacité dans le traitement du nouveau Coronavirus qui a fait son apparition pour la toute première fois en Chine, au mois de décembre dernier. En France, l’un des plus grands virologues est convaincu de l’efficacité de ce traitement certains malades du Covid-19, des certitudes qui nourrissent une grande lueur d’espoir sur le continent africain de plus en plus touché par cette épidémie.
Pour freiner la propagation du Coronavirus, certains pays africains préfèrent ne pas attendre un traitement certifié par l’Organisation Mondiale de la Santé. C’est le cas du Maroc qui compte à ce jour plus d’une centaine de malades atteints du Covid-19. Le pays a commandé tout un stock de chloroquine produit par un laboratoire pharmaceutique implanté dans la Royaume chérifien. Le Sénégal qui est aussi touché par le Coronavirus a décidé d’expérimenter le traitement proposé par le Professeur Didier Raoult, le virologue français qui a redonné de l’espoir à des millions d’individus en annonçant que le Covid-19 peut être soigné par la chloroquine. Au Burkina Faso, les essais cliniques à base de ce médicament démarreront dès la semaine prochaine. En Côte d’Ivoire, le ministère de la santé dit n’écarter aucune piste dans la recherche de traitement contre cette épidémie. Pour Doumbia Major, le pays ne perdra rien en essayant le traitement proposé par le virologue français. Le président du Congrès panafricain pour le renouveau s’est tout naturellement montré favorable à l’usage de ce traitement sur les malades du nouveau Coronavirus en Côte d’Ivoire. A ce jour, le pays compte 96 cas de Covid-19 confirmés selon le ministère de la santé. Après le Sénégal, le Burkina, la Côte d’Ivoire pourrait donc être le prochain pays à lancer des essais cliniques avec la chloroquine sur certains patients du Covid-19.
«Si l’hydrochloroquine combiné à l’azythrocine marche même sur 50% des cas, pourquoi mener des débats sur son efficacité, alors qu’on ne propose rien d’autre comme médicament alternatif qui a une efficacité supérieure. En Afrique ici nous utilisons la chloroquine depuis des décennies pour traiter le paludisme et parfois à titre préventif. À part quelques cas d’allergie à la quinine, personne ne meurt d’usage de chloroquine, qui d’ailleurs est vendue librement, sans ordonnance. Pour m’inciter à la prière et à me conduire conformément aux préceptes de l’islam, mon père me disait très souvent : il y a des sujets sur lesquels on ne joue pas aux intellectuels et sur lesquels on ne perd pas son temps à discuter: Ce sont des sujets comme l’existence ou l’inexistence de l’enfer et du Paradis. Il faut prier sans chercher à réfléchir et à discuter de l’existence du paradis : si tu meurs et que tu vas constater que l’enfer n’existe pas, tu n’auras rien perdu, par contre si tu vas constater qu’il existe, tu auras tout perdu si tu as passé ta vie à vivre sans prier et à mal te conduire. Si tu pries et que le paradis existe tu auras tout gagné contrairement à celui qui n’aura pas prié. Si tu meurs et que tu vas constater que le paradis n’existe pas, tu n’auras rien perdu.», a indiqué Doumbia Major, le président du CPR. La chloroquine est déjà expérimentée au Sénégal dans la lutte contre le Covid-19 . Le Burkina Faso suivra la cadence d’ici quelques jours en lançant des premiers essais sur des patients.
Oui à la chloroquine
«Quand on a des doutes sur l’efficacité d’un médicament dont l’usage n’est pourtant pas mortel et pour lequel on a aucune alternative, pourquoi ne pas l’essayer ? S’il ne marche pas, on aura rien perdu, s’il marche on aura tout gagné, tout comme celui qui doute de l’existence du paradis, mais qui prie quand même. Je suis pour que notre ministère de la santé autorise l’usage thérapeutique de la combinaison de la chloroquine et de l’azythrocine, en traitement de l’affection à coronavirus.», a poursuivi le président du CPR.