Doumbia Major recadre le FPI pour son soutien à Serge Koffi

Interpellation de Serge Koffi – Il était l’un des avatars les plus suivis sur la toile par les partisans de Laurent Gbagbo. Mais celui qui se fait appeler le drone est tombé entre les mailles des filets des autorités ivoiriennes la semaine dernière. Son interpellation fait suite à des propos invitant à la révolte contre l’Autorité de l’Etat, notamment en avril dernier, lorsqu’il invitait des jeunes de Yopougon à s’opposer à la construction d’un centre de dépistage pour le nouveau coronavirus.

L’interpellation de Serge Koffi Le drone a fait réagir plusieurs personnalités politiques ivoiriennes au nombre desquelles Doumbia Major, le président du congrès panafricain pour le renouveau. l’enseignant universitaire n’y est pas allé de main morte avec le front populaire ivoirien tendance Laurent Gbagbo. Le président du CPR s’est indigné du soutien apporté par les Gor au cyberactiviste ivoirien interpellé la semaine dernière. Une délégation du Fpi tendance Gbagbo s’était rendue la semaine dernière au domicile du mis en cause pour porter assistance à son épouse. Pour sa part, la police ivoirienne a livré de plus amples informations sur les accusations qui pèsent contre Serge Koffi Le Drone. L’informateur des partisans de Laurent Gbagbo sur la toile sera jugé pour plusieurs chef d’accusation, notamment pour incitation à la haine et à la révolte. Début avril, le cyberactiviste invitait les jeunes de Yopougon à envahir le terrain de la Bae pour s’opposer à la construction d’un site de dépistage de la maladie à Covid-19. Des manifestations avaient éclaté sur ledit site dans la commune de Yopougon, manifestations qui ont été dispersées par les forces de l’ordre par l’usage de gaz lacrymogènes.

«Le nommé Yapo Ebiba François Fiacre, né le 03 mai 1984, est un cyberdélinquant connu sous les avatars de « Serge koffi le drone » et « Sekongo Koné ». Il était l’objet de plus d’une trentaine de plaintes et était recherché par les services de Police.  Il a été interpellé le 07 mai 2020 à Yopougon Sogefia pour trouble à l’ordre public, incitation à la haine et à la révolte, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et diffamatoires et injures sur internet…Par ailleurs, il avait communiqué de fausses informations sur la construction du centre de dépistage du COVID19 à Yopougon BAE, fausses informations sur le fait que la France faisait venir des malades du COVID19 dans les hôtels comme hôtels ivoire et fausses informations sur la prime du COVID19 des forces de sécurité qu’il a prétendu être de 90.000fcfa au lieu de 50.000fcfa.  N’étant pas journaliste, mais plutôt informaticien, ses sources proviennent d’acteurs politique dont l’objectif est de créer la discorde, la diffamation, l’incitation à la haine et à la révolte.», rapportait il y’a quelques jours la police dans un communiqué. L’interpellation de Serge Koffi Le Drone a suscité de nombreuses réactions au niveau de la classe politique ivoirienne, mais aussi sur la toile. Le président du CPR, Doumbia Major, a pour sa part, dénoncé l’irresponsabilité du front populaire ivoirien tendance Gbagbo, dans l’interpellation du cyberactiviste la semaine dernière.

Major accuse les pro-Gbagbo

«Le FPI de Gbagbo apporte son soutien à un avatar qui incitait à la haine et poussait à la destruction des édifices publics.  C’est de l’irresponsabilité politique poussée à l’extrême et qui se manifeste de manière éhontée et décomplexée.  Aller apporter assistance à quelqu’un qui propage des fausses informations et incite à la destruction d’édifices sanitaires publics, quelqu’un qui mérite objectivement d’être emprisonné, pour incitation au trouble à l’ordre public et propagation de la haine dans le pays.  Vraiment le FPI se montre aux Ivoiriens avec sa face la plus hideuse . C’est la preuve que ces individus qui portent les effigies de Gbagbo et qui propagent l’intox et la haine dans le pays, font partie de l’orchestre de haine du FPI, à la tête duquel se trouve Gbagbo lui-même.», a indiqué pour a part Doumbia Major, le président du congrès panafricain pour le renouveau.

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