Mandat d’arrêt – En octobre dernier, l’ancien chef du parlement ivoirien annonçait en fanfare sa candidature à la prochaine présidentielle prévue dans son pays pour octobre 2020. Alors qu’il préparait se retour au pays pour le mois de décembre, Guillaume Soro a changé de destination à la dernière minute. Le 23 décembre, sur les antennes nationales, Le Procureur de la République annoncera un mandat d’arrêt international émis à l’encontre de l’ex-numéro 2 du régime ivoirien. Pour Doumbia Major, les poursuites engagées par la justice ivoirienne contre Guillaume Soro semblent parfaitement justifiées.
Les poursuites contre Guillaume Soro en Côte d’Ivoire suscitent diverses réactions sur la scène politique ivoirienne. Pour les partisans de l’ancien chef du parlement ivoirien, le gouvernement actuel tenterait de l’évincer de la course à la présidentielle. A maintes reprises l’ancien chef du parlement ivoirien confiait que les poursuites judiciaires dont il faisait l’objet ne visaient qu’à l’écarter de la course à la présidentielle d’octobre prochain dans son pays. Après avoir saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, l’ancien chef du parlement ivoirien avait obtenu une première victoire dans ce bras de fer fin avril. Mais sa condamnation à 20 ans de prison entérine probablement les chances de le voir se présenter à l’élection d’octobre prochain. La justice ivoirienne reproche entre autres à Guillaume Soro d’avoir illégalement acquis sa résidence située dans la commune de Marcory, pour la somme de 1,5 milliard de francs Cfa, sous l’ère Laurent Gbagbo.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt émis en décembre dernier en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro risque de manquer la prochaine élection présidentielle qui aura lieu dans son pays. Dans le cadre de l’acquisition de sa résidence située dans la commune de Marcory, l’ancien chef du parlement ivoirien a été condamné à 20 ans de prison ferme par la justice ivoirienne, lors de son procès qui s’est déroulée en une seule journée. Pour Doumbia Major, l’ancien chef du parlement ivoirien reste le principal responsable des malheurs qui l’ont récemment frappé dans son pays : «Ce n’est pas moi qui lui ai demandé de s’entendre avec Gbagbo, pour détourner en sa faveur une maison d’un coût de plus d’un milliard 500 millions. Gbagbo lui a fait cette faveur parce qu’il était en deal avec lui. Il lui a d’ailleurs fait nombreuses autres faveurs, pour payer la paix, en croyant en sa promesse qu’il le soutiendrait pour qu’il se maintienne au pouvoir. Ce n’est pas moi qui lui ai demandé d’extraire Kone Morel et Kone Moussa dit Barbu de prison, à Bouaké, pour aller les faire exécuter sans jugement. Le sang versé injustement crie toujours vengeance et quand il n’arrive pas à se venger , il agit sous forme de malédiction. Cet homme est tout simplement maudit, tout ce qui lui arrive n’est que le résultat de la malédiction qui le poursuivra à vie pour tout le sang des innocents qu’il a versé. Ce n’est pas moi qui l’ai poussé à dire qu’il avait une télécommande et qu’il s’est fixé un deadline, pour attaquer le pays et assassiner le President de la République.», a confié le président du congrès panafricain pour le renouveau.
Major favorable aux poursuites contre Soro
«Tu ne peux pas choisir de prendre le pouvoir par les armes et vouloir qu’on te laisse participer à une compétition électorale. Si on te laisse participer au jeu démocratique sans te poursuivre pour ta volonté et ta tentative de prendre le pouvoir par les armes, il est clair que tu te serviras de la compétition élective démocratique comme prétexte pour introduire les armes dans le jeu électorale. Avant même la fin de la compétition, tu te proclameras vainqueur et tu chercheras à te servir des armes pour t’imposer comme vainqueur. Un tel individu est dangereux pour la démocratie et c’est faire œuvre de salubrité publique, que de les retirer du jeu démocratique, car ils ne partagent pas les valeurs et les règles du jeu de la démocratie.», rapporte Doumbia Major.