Commune de Koumassi – élu il y’a de cela deux ans avec près de 50% des suffrages exprimés, l’ancien ministre Cissé Bacongo n’a perdu de temps dans le cadre de la mise en œuvre de son projet pour les populations de sa commune. Bitumages, désengorgement de certains espaces illégalement occupés…les chantiers sont multiples. Mais nombreux sont ceux qui se demandent d’où proviennent les financements qui redonnent une nouvelle clarté à la commune de Koumassi.
Cissé Bacongo est sans doute l’un des maires les plus appréciés par les ivoiriens. Depuis son arrivée à la tête de la commune il y’a deux ans, les résidents sont témoins d’une véritable métamorphose, tant au niveau des infrastructures économiques comme routières. Mais ce vaste projet qui permet à Koumassi de se positionner parmi les communes les plus appréciées d’Abidjan a tout naturellement un coup. A l’occasion d’une rencontre avec les investisseurs et opérateurs économiques, le premier magistrat de la commune est revenu sur les sources de financement de son vaste et ambitieux projet pour sa commune. Contrairement à ce que certains pourraient penser, le financement des nombreux projets lancés par le maire ne sont pas l’œuvre de la municipalité, mais plutôt les opérateurs économiques privés.
Koumassi est aujourd’hui une commune qui attire de plus en plus les investisseurs. La transformation de la commune ces deux dernières années, sous la houlette du maire Cissé Bacongo, est une réalité indiscutable pour les résidents. Mais une question demeure, d’où provient l’argent qui sert à financer autant de projets dans la commune ? C’est à cette question que le maire a tenté d’apporter une réponse la semaine dernière, à l’occasion d’une rencontre avec certains opérateurs économiques : «La différence, c’est que pour moi, la réflexion précède l’action. Je conçois toujours. Chaque fois que je suis au bureau ici, je suis entouré des principaux collaborateurs, nous échangeons. Quelquefois, c’est toute la journée. Après quoi, on sait à peu près ce qu’il faut faire, comment il faut le faire, à partir d’où et ainsi de suite. Pour la petite histoire, j’ai organisé ici, à Koumassi, au vu et au su de tout le monde un forum : Le Forum investir à Koumassi. Quand j’organisais, je suis sûr, il y en a qui me regardaient certainement par-dessus l’épaule ou bien de très haut. Ils se disaient, mais attend, il se prend pour qui ? La Côte d’Ivoire toute entière organise un forum comme « Investir en Côte d’Ivoire », et lui, il fait un forum « Investir à Koumassi…Quand je dis à un opérateur, je veux un marché de fruits et légumes, il va me demander un espace. Je lui dis, cet espace, le voici. Le reste, c’est l’opérateur. Je ne fais que lui concéder un espace du domaine public sur la base de bail à construction. C’est-à-dire un contrat entre les opérateurs et la mairie. Ce contrat est rédigé, il est examiné par deux parties : par l’opérateur privé, par la mairie. Il est signé par les deux parties. Ensuite, il est soumis au droit d’impôt…Donc c’est un contrat qui n’est un contrat de dessous la table, ça n’a rien à voir. C’est un contrat qui est sur la table. Et donc c’est sur la base de ce type de contrat que tout ce que vous voyez-là se fait», a fait savoir le premier magistrat de la commune.
Certains projets financés par la mairie
«En dehors du siège de la chefferie qui a été financé sur le budget de la mairie, quelques travaux de réhabilitation sont financés par le budget de la mairie. En dehors de ces cas qui sont l’exception qui confirme la règle, c’est que tout ce que vous voyez, ce sont les opérateurs économiques, des promoteurs que nous avons réussi à attirer, à intéresser, qui ont vu par notre manière de travailler que leur investissement était en sécurité sur la base des contrats que nous signons avec eux. C’est aussi simple», a affirmé le maire.