Succession de Ouattara – Après avoir rempilé pour un nouveau mandat en Côte d’Ivoire, le président ivoirien devrait très certainement passer le flambeau à l’occasion de la prochaine présidentielle qui se tiendra en Côte d’Ivoire. Plusieurs noms circulent dans la foulée au sein de l’actuelle majorité présidentielle en Côte d’Ivoire.
La succession de Ouattara au sein du RHDP aura-t-elle lieu lors de la prochaine présidentielle ivoirienne ? Seule certitude, les chances de voir le président Ouattara briguer un nouveau mandat en 2025 sont minces, d’autant plus qu’il avait déjà passé le relai à son premier ministre l’année dernière. Mais après le décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, plusieurs cadres du parti unifié se sont succédés pour inviter le chef de l’Etat à revenir sur sa promesse de ne pas être candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Evoquant un cas de force majeur, le président ivoirien a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle ivoirienne, en dépit des nombreuses contestations de l’opposition ivoirienne. Pour 2025, le RHDP devrait sans surprise proposer un candidat autre le président actuel. Parmi les personnalités qui font figure de prétendants, l’actuel premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko. Certains bruits de couloir évoquent également une possible succession de Ouattara par son frère communément appelé photocopie, en raison de la frappante ressemblance, des informations sans fondement pour l’instant.
La question de la succession de Ouattara Alassane n’est pas encore discutée au sein du RHDP qui fait de son actuel priorité la préparation des législatives. Selon une information relatée par l’avatar Chris Yapi, le président ivoirien aurait déjà songé à son successeur, une information démentie par le journaliste Said Penda, à l’issue d’une enquête : «Mon investigation et mes différents recoupements me permettent de l’affirmer de façon catégorique et sans aucun doute: Alassane Ouattara n’a l’intention de se faire succéder ni par son frère cadet Birahima Tené Ouattara, couramment appelé « photocopie » pour la forte ressemblance d’avec le président de la république, ni par aucun autre membre de sa famille. Tout cela est parti d’une stupide rumeur de « chris yapi », farfelu avatar sorti tout droit de l’usine à fake news de guillaume soro. Lorsqu’elle a circulé pour la première fois sur les réseaux sociaux, la ridicule intox a -selon mes sources- fait sourire tout le monde à la présidence de la république. Le scénario était si irréaliste que le service de communication du président Ouattara n’a envisagé aucune action de réaction, pariant sur le fait qu’aucun être sensé ne pouvait accorder du crédit à pareille énormité. Mais quelques jours plus tard, la question ne faisait plus sourire au palais, quand des informations recoupées ont laissé apparaître qu’un des aspirants candidats aurait pris au sérieux la rumeur fabriquée par soro guillaume. Pire, d’après les renseignements transmis au président Ouattara, ce prétendant à la succession aurait même mis sur pieds une stratégie pour détruire l’image et la réputation du ministre des affaires présidentielles, désormais perçu comme un adversaire qu’il faut neutraliser en le vilipendant suffisamment pour lui ôter toute envie de succéder à son aîné.», a déclaré le journaliste Said Penda.
Hamed Bakayoko, favori en 2025 ?
«Depuis quelques mois, des activistes et supporters du premier ministre Hamed Bakayoko semblent vouloir l’imposer au président Ouattara comme son dauphin. Toute cette campagne de communication autour d’Hamed Bokayoko, qui se conclut généralement par « 2025 c’est maintenant » ont des allures de pressions sur le président Ouattara. Or, en politique comme ailleurs, une succession ne s’arrache pas. Et, dans le cas de la Côte d’Ivoire, on a vu comment une stratégie similaire a perdu l’ancien président de l’assemblée nationale, devenu depuis quelque mois une simple loque politique ; un torchon. Si la stupide campagne pour imposer soro guillaume relevait d’une stratégie globale de conquête du pouvoir pilotée directement par l’ex-chef rebelle, mes investigations font apparaître que le premier ministre est étranger à cette agitation, qui serait plutôt l’œuvre de certains de ses collaborateurs, qui croient naïvement rendre service à leur patron.», révèle le journaliste Said Penda.