Il y a peu de temps, la délégation du ministre Manuel Valls s’est posée sur le sol de la perle des lagunes (Abidjan). En visite officielle, le ministre s’est fait accompagner de différents élus et conseillers. Mais parmi eux, des invités officiels étant plus moins officieux.
Pourquoi Manuel Valls est-il venu en Côte d’Ivoire ? C’est dans les environs de 13h30 de la journée du 30 Octobre, qu’atterri l’avion qui conduisait la délégation du premier ministre français. Venu pour une visite officielle de 48h, il fut accueilli par son homologue ivoirien le premier ministre Kablan Duncan, qui était accompagné du ministre de l’intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko. Avec un agenda assez chargé le ministre a rendu visite aux troupes françaises du 46ième BIMA et a également eu des échanges avec les ressortissants français vivant dans la capitale économique de la côte d’ivoire. Il a été reçu par le président Alassane Ouattara où les différentes questions portant sur le partenariat entre la côte d’ivoire et la France ont été évoqués.
Des invités aux frais du contribuable
La visite du premier ministre français qui n’est la première, n’est point passé inaperçu non de la pertinence des raisons de son voyage mais de la composition des membres de la délégation. Composés d’élus et de conseillers comme le veut la tradition, Manuel Valls a conviés des amis proches à lui à rejoindre sa délégation. Cette fois c’est une amie du couple, Laurence Katché, épouse du musicien Manu Katché, et le journaliste Nicolas Domenach qui ont bénéficié de voyage tous frais payés. Pour répondre, aux allégations portées sur ce fait, l’entourage énonce que les frais de la chambre de Laurence Katché qui s’élevaient à 290 euro/nuit ont été entièrement pris en charge par l’état ivoirien. Pourquoi l’état ivoirien participe aux dépenses d’une délégation pourtant officielle ? Laurence, qui n’est étrangère à la cote d’ivoire à profiter pour revoir son pays qu’elle a avait quitté depuis près de vingt ans.
« Je paye de ma personne »
De son côté, Nicholas Domenach a affirmé que sa présence valait la contrepartie. « J’ai voyagé avec tous les ministres de tous les côtés, de tous les clans, dans toute ma vie. Je ne me suis jamais senti inféodé à aucun » ajoute l’éditorialiste. Pas content des questions de son confrère, il n’a voulu répondre dans les premiers temps aux questions qui lui étaient posés.
Conclusion
Manuel Valls très suivis depuis son déplacement avec le jet du gouvernement au brésil avec ses fils, devraient veiller à l’image qu’il renvoi lors de l’utilisation de l’argent du contribuable ou des largesses mises en sa faveur en sa qualité de premier ministre.