Un meeting du Front de l’Opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (FONAC) du Tchad a été dispersé à coup de grenade lacrymogène ce jeudi à N’Djamena.
Au Tchad, la police disperse à coup de grenade lacrymogène un meeting de l’opposition. Programmé au stade du quartier Habéna dans le septième arrondissement de N’Djaména, le meeting n’a pas pu se tenir.
Des contingents de la police et de la gendarmerie, équipés d’armes et de canons à eau, ont quadrillé le stade tôt le matin, avant même l’arrivée des militants et des chefs des partis politiques de l’opposition.
Beaucoup de militants arrivés sur les lieux n’ont pu accéder au lieu du rassemblement.
Les plus audacieux d’entre eux qui ont tenté de forcer les barrages policiers ont été brutalisés et priés de quitter les lieux.
Des courses poursuites se sont alors engagées dans les quartiers lorsque l’opposition décida de déplacer le meeting vers le siège de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), parti du chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo.
Un responsable d’un parti politique de l’opposition contacté par APA, a déclaré que « les policiers et les gendarmes ont ouvert les gaz lacrymogènes sur tous les passants. Personne n’a été épargné».
Même si un bilan officiel n’a pas encore été donné, les opposants évoquent plusieurs arrestations et des blessés parmi leurs militants. Un jeune opposant, président du parti RPR, Mahamat Bahr est aussi arrêté.
La tension reste vive dans les quartiers Sud de la capitale tchadienne d’où devrait se tenir le meeting. Les responsables des forces de sécurité n’ont pas voulu faire de commentaires pour le moment.