Le Tchad vient d’accueillir sur son sol 25 nouveaux oryx vivaient aux Emirats Arabes Unis, plus précisément à Abou Dhabi. Ces animaux en voie d’extinction retrouvent ainsi un espace naturel qu’ils avaient délaissé depuis plusieurs années.
Le Tchad a reçu 25 oryx en provenance d’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, après une première vague de ces animaux reçus en mars dernier et qui ont tous été réintroduits dans l’enclos de huit hectares construit dans le désert de Ouaddi Rimé à l’Est du pays, près de la frontière avec le Soudan. L’arrivée des nouveaux animaux porte à 50 le nombre d’oryx qui retrouvent ainsi leur espace d’origine qu’ils avaient quitté en 1963, à la demande du gouvernement tchadien, pour les Emirats arabes unis. Les 25 oryx sont arrivés dans un cargo en provenance d’Abou Dhabi qui a atterrit à Abéché dans la région du Ouaddaï, à l’Est du Tchad, avant d’être acheminés dans l’espace qui leur a été aménagé. Il s’agit, en effet, d’un projet de réintroduction des oryx au Tchad que le gouvernement tchadien a mis en place avec l’appui de l’Agence pour l’environnement d’Abou Dhabi.
De nouveaux oryx attendus au Tchad
Le secrétaire général adjoint du ministère tchadien de l’Environnement et de la Pêche, M. Oualbadet Mangomne, a déclaré que les autorités tchadiennes ont mené plusieurs démarches avant d’aboutir au retour des animaux dans leur milieu d’origine. Selon M. Ouabadet d’autres oryx sont attendus et le nombre de cette espèce en voie de disparition pourrait atteindre 500. Le chef de projet de réinsertion des oryx au Tchad, Jean Marck, tout en rappelant la menace qui pèse sur les oryx, a souligné la nécessité de leur accorder une attention particulière en de leur conservation.
Préserver une espèce en voie d’extinction
«Tous les oryx ramenés au mois de mars 2016 sont bien en vie et bien portant. Ils sont même en activité», selon Jean Marck qui informe que les nouvelles espèces réceptionnées sont composées de 18 femelles en gestation et de sept mâles munis de colliers de satellitaires pour le suivi de leurs déplacements dans l’enclos. Il est prévu que ces animaux restent durant un temps dans l’enclos pour leur acclimatation avant d’être libérés dans la nature à des fins de reproduction. C’est à cause de la guerre que les oryx du Tchad avaient sur demande des autorités tchadiennes été évacués dans les années 1960 aux Emirats arabes unis qui ont un zoo pouvant leur permettre de survivre.
Source : AHD/cat/APA