Le dirigeant le plus riche du monde en 2016

Laurence Guédé

Son pays n’est pas parmi les grandes puissances du monde mais sa fortune, lui vaut une gloire sans précédent.

Le dirigeant le plus riche du monde nous vient de Singapour, premier ministre depuis 2004. Dans différents classements financiers, il occupé la haute place. C’est ainsi que pour cette année, il figure parmi les dirigeants les plus riches du monde. Lee Hsien Loong est diplômé du Trinity College de l’Université de Cambridge en 1974 et plus tard a obtenu une maîtrise en administration publique à la Kennedy School of Government de Harvard. De 1971 à 1984, il a servi dans les forces armées de Singapour où il est monté au grade de général de brigade. Il a gagné sa première élection pour le député en 1984, contestant en tant que membre du parti d’action populaire. Sous le second Premier ministre de Singapour, Goh Chok Tong, Lee a été ministre du Commerce et de l’Industrie, ministre des Finances et vice-premier ministre.

La politique un héritage familiale

Lee Hsien Loong est né le 10 février 1952,  c’est le fils aîné du premier Premier ministre de Singapour, Lee Kuan Yew. Politicien singapourien et l’actuel premier ministre de Singapour depuis 2004. Lee est devenu le troisième Premier ministre de la nation après avoir repris la direction du Parti d’Action du Peuple (PAP) quand l’ancien premier ministre Goh Chok Tong a démissionné du poste. Lee a par la suite mené son parti à la victoire aux élections générales 2006, 2011 et 2015. Il a commencé son mandat actuel le 15 janvier 2016, après l’ouverture de la 13e législature de Singapour.

La maladie n’aura pas raison de son dévouement patriotique

En 1992, Lee a été diagnostiqué avec le lymphome (tumeur maligne du tissu liquide circulant dans les vaisseaux lymphatiques) et a subi une période de trois mois de chimiothérapie. Lorsque son traitement a commencé, il a renoncé à sa position en tant que ministre du Commerce et de l’Industrie, bien qu’il ait continué à être un vice-premier ministre. Mais sa chimiothérapie a été couronnée de succès, et son cancer a depuis été en rémission. Après cela,  Lee a été nommé président de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) en 1998, et en 2001, il a été nommé ministre des Finances. Pour rendre les exigences de la citoyenneté de Singapour moins restrictives, il a lancé plusieurs amendements. Notamment pour les enfants nés à l’étranger de femmes singapouriennes. Et les modifications ont été apportées après les plaidoiries répétées des députés et du comité de réorganisation de Singapour.

Dans le domaine de la politique intérieure, Lee a joué un rôle clé en tant que vice-premier ministre. Dans une interview accordée aux médias en 1996, avant les élections générales de 1997, il a expliqué ce que le parti au pouvoir recherchait dans ses candidats aux postes de députés. Sur le front international, Lee a aidé à établir des relations avec d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande.

Un poste gardé depuis 2004, des plaintes sur son salaire

Le 12 août 2004, Lee a succédé à Goh Chok Tong comme Premier ministre et a renoncé à sa présidence de l’Autorité monétaire de Singapour à Goh Chok Tong. Lee a été assermenté par le juge en chef Yong Pung How à l’Istana. Depuis 2004, de par ses reformes, Hsien n’a plus quitté son poste. Hsien Lee a gagné un salaire annuel 2 856 930 de dollars, soit une augmentation de 25%. En janvier 2012, en réponse à l’insatisfaction du public au salaire élevé, il a pris un paiement de 28% réduisant son salaire.  Mais malgré ce fait, il demeure le premier ministre le mieux payé au monde.

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