Antilla, la maison la plus chère au monde en 2016

by Laurence Guédé

Mukesh Ambani et sa femme et ses 3 enfants vivent à Antilla, un pavillon élégant de 27 étages orné des dernières technologies de pointe et des gadgets.

L’incroyable Antilla, est élu pour cette année encore la résidence la plus chère du monde. Grande fierté, du milliardaire indien Mukesh Ambani, elle vient en remplacement de sa demeure de 9 étages.

La grande tour de Mumbaï

Sur une superficie de 55.000 mètres carrés, elle possède trois héliports, une tour de contrôle, un parking de six étages, des salles bal et de spectacle, des salles de sport, une piscine. Les appartements de l’homme d’affaires sont aux quatre derniers étages. Ce chef d’œuvre a été conçue par Perkins & Will, une entreprise d’architecture de Chicago, la tour de verre, de béton et d’acier de 40 000 pieds carrés s’élève à 570 pieds au-dessus du sol et a environ 400 000 pieds carrés d’intérieurs. Le bâtiment est équivalent à un gratte-ciel de 40 étages et est situé à Altamount Road, Mumbai, en Inde, où le taux de terre est plus de 10.000 dollars par mètre carré. Le design du manoir est dit être basé sur les «Jardins suspendus de Babylone. ».

Le dernier étage de cette tour multi-terrasse est la résidence privée de l’Ambani. Sa conception est inspirée par le soleil et le lotus. Nita Ambani a dit qu’ils voulaient la résidence soit juste au sommet afin d’obtenir suffisamment de lumière du soleil. Il offre en outre une vue imprenable sur la mer d’Arabie. C’est juste une simple maison élevée au-dessus d’un beau jardin!

La résidence qui rivalise avec les plus grands châteaux

Antilia, la demeure que le tycoon a baptisée de l’autre nom de la mythique Atlantide, est la maison la plus chère de tous les temps, soit un milliard de dollars. Et l’une des plus vastes : 37 000 mètres carrés au sol, soit une surface habitable comparable à celle du château de Versailles et de ses 2 000 pièces. Après la Chine, l’Inde, deuxième puissance émergente asiatique, se laisse aller aux délires architecturaux. A Bombay, la capitale financière de l’Inde où 62 % de la population vit dans des taudis, ça passe mal. Un immeuble de verre et d’acier de 173 mètres de hauteur, quasiment transparent, un épouvantable empilage de terrasses et de vérandas ouvertes à tous les regards : 27 étages d’ostentation totale. Brutale.

Les 168 bolides du maître des lieux occuperont les six premiers étages. Quatre autres ­seront dédiés à des jardins suspendus. La famille résidera dans les quatre étages supérieurs, avec une incroyable vue sur la mer d’Oman. Evidemment, Antilia dispose d’une piscine olympique, d’un centre de fitness, d’une salle à manger copiée sur celle d’un grand hôtel mythique new-yorkais, plus une salle de cinéma et de théâtre. Neuf ascenseurs et 600 domestiques et employés seront au service de la petite famille de Mukesh Ambani. « Jamais Dhirubhai, le père de Mukesh, n’aurait osé se couper aussi manifestement de la ville en la défiant par une telle profusion », commente Hamish McDonald, le biographe (non autorisé) de la famille.

Une demeure non conforme à la tradition

Le gros souci d’Antilla, qui a failli couter cher au milliardaire et qui a été réglé aux étages supérieurs pour permettre à la famille d’aménager.  La maison ne respecte pas les préceptes du vastu shastra, une science de la construction et de l’aménagement intérieur ancestrale. En effet, la maison doit être relativement ouverte afin de laisser pénétrer un maximum de rayons solaires chaque matin. Quiconque ne respecte pas cette science s’expose au mauvais sort.

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