Le nouveau SG de l’ONU compte proposer un nouvel envoyé spécial pour le Sahara

Le nouveau secrétaire général de l’ONU, le Portugais Antonio Guterres, compte proposer, dès janvier, un nouvel envoyé spécial onusien pour le Sahara en remplacement de l’Américain Christopher Ross en poste depuis 7 ans, rapporte le quotidien marocain +Assabah+ dans sa livraison de ce lundi.

Dans une nouvelle initiative pour débloquer le dossier du Sahara marocain, qui dure depuis plus de 40 ans, le journal arabophone croit savoir que le nouveau patron de l’ONU, le Portugais Guterres, compte annoncer en priorité, dès sa prise de fonction en janvier, la nomination « d’un nouvel envoyé spécial onusien pour le Sahara ».

Ancien ambassadeur américain à Alger, Ross, nommé en 2009 envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, est récusé par le Maroc pour ses prises de positions algériennes. Il est le seul et unique envoyé spécial onusien à avoir représenté les Nations Unies durant ces neuf ans dans une zone de conflit.

Dans des régions plus instables et dangereuses comme celles, entre autres, de la Syrie, de la Libye ou du Yémen, l’ONU a veillé à renouveler ses représentants dans un souci de préserver la neutralité et d’assumer ses responsabilités. Un cas d’espèce est à noter, soit celui de Christopher Ross, dont la mission controversée aura duré sept ans, longue période sans résultat.

Selon la publication, Antonio Guterres va ainsi s’atteler une personnalité appelée à la neutralité pour relancer les négociations en vue de parvenir à une solution juste et mutuellement acceptable par toutes les parties.

Et d’ajouter que le nouveau chef du Polisario, Brahim Ghali, tente de mettre à profit l’élection du nouveau numéro un de l’ONU pour imposer les thèses séparatistes.

« Alors que le Maroc s’apprête à sceller son retour au sein de l’Union africaine, le chef des séparatistes n’a trouvé d’autre solution que celle de la menace d’une reprise des armes, des hostilités militaires et de l’installation illégale (outre à Bir Lahlou) à Guerguerate, de zones décrétées tampons par l’ONU depuis 1992, regrette le journal.

Source : HA/APA

Retour en haut